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Retour sur l’opération de lutte anti-fraude du 23 octobre 2018

Retrouvez toutes les infos relatives à l'opération de lutte contre la fraude mise en place le 23 octobre 2018.

Une opération de grande envergure déployée en Île-de-France

Mardi 23 octobre 2018, une vaste opération de lutte anti-fraude a été menée sur l’ensemble du réseau Transilien, de 15h00 à 18h00. Tout voyageur non muni d’un titre de transport valide ne pouvait passer les zones de contrôle. Près de 550 agents, contrôleurs et SUGE* (équipes de sûreté ferroviaire) ont été mobilisés pour bloquer les accès aux quais des 6 grandes gares parisiennes, à savoir : Montparnasse, Paris-Est, Paris-Lyon, Saint-Lazare, Paris-Austerlitz et Paris-Nord. Cette dernière a d’ailleurs accueilli 180 agents, positionnés sur les 14 points d’entrée et de sortie de la gare.

 

Pourquoi mettre en place une telle opération ?

La lutte contre la fraude prend une place de plus en plus importante dans l’entreprise, dans le but de préserver les recettes de SNCF et de rappeler aux voyageurs que la validation est obligatoire pour être en règle.

Mais lutter contre la fraude, c’est aussi vous assurer une meilleure sécurité, puisque l’on sait que 60% des auteurs d’incivilités dans nos gares et nos trains sont des fraudeurs.

Au-delà, la lutte anti-fraude est un véritable enjeu citoyen, c’est pourquoi il est essentiel de trouver des solutions efficaces afin de faire évoluer collectivement les comportements sur le long terme.

Un sondage mené par le CSA (institut aussi connu sous le nom de Consumer Science & Analytics) a mis en lumière un fait marquant : deux tiers des voyageurs en règle se disent irrités par la fraude et la gêne qu’elle peut occasionner. C’est un fait dont vous me faites également part régulièrement sur les réseaux sociaux. En effet, cette fraude au niveau des portiques de validation n’est plus acceptée par tous ceux qui, honnêtement paient leurs titres de transport. D’ailleurs, une majorité estime que les entreprises de transport doivent adopter une position plus ferme quant à la lutte contre la fraude.

À titre d’information, 85% se disent favorables à la multiplication des contrôles.

Aujourd’hui, 800 contrôleurs circulent sur tout le territoire SNCF Île-de-France, parfois accompagnés de la SUGE*.

 

Le saviez-vous?

Les opérations de contrôle gagnent encore en puissance cette année, avec la mise en place d’actions de « bouclage total de gares », même en heures de pointe, et pouvant durer toute la journée ou jusqu’au dernier train en circulation le soir. À noter également que depuis juin 2017, les agents ont la possibilité de faire des contrôles en civil dans les gares et à bord des trains, ce qui permet de tripler le nombre de PV distribués sur une heure de contrôle définie.

 

Les résultats de cette opération en quelques chiffres

Pour la Ligne C, en gare de Paris-Austerlitzune quarantaine d’agents SNCF (contrôleurs et agents SUGE*), appuyés par la Police Nationale et les forces Sentinelle étaient présents. Près de 200 encaissements immédiats et PV ont été établis pour cette opération, ainsi que de nombreuses inspections visuelles de bagages, de fouilles, de palpations et d’interpellations.

300 000

C’est le nombre total de voyageurs ayant été contrôlés à Paris.

3 300

C’est le nombre total de PV établis dans les 6 grandes gares parisiennes concernées.

300 M€

C’est le manque à gagner de l’entreprise, lié à la fraude à l’échelle nationale. À elle seule, l’Île-de-France comptabilise 63 millions d’euros de manque à gagner chaque année, ce qui correspond au coût de 6 rames de train neuves!!

8%

C’est le taux de fraude quotidien estimé, ce qui correspond à près de 220 000 voyageurs circulant sans titre de transport sur le réseau.

Pour information, il existe différents types de fraude :

  • La fraude au titre de transport ou fraude « visible » qui consiste à voyager sans détenir de titre valable et validé.
  • La fraude tarifaire qui consiste à recourir à un tarif réduit sans avoir le justificatif correspondant.
  • La fraude à la distance qui correspond au fait d’utiliser un titre de transport non valide dans toutes les zones de déplacements.
  • La fraude par usage du pass d’un tiers qui correspond au fait d’utiliser le titre de transport nominatif d’une autre personne (membre de la famille, amis…) pour son propre compte.

Voici un schéma récapitulatif de la procédure en cas de fraude :

(Cliquer sur le visuel pour l’agrandir)

45%

C’est le pourcentage de gares transiliennes équipées de portiques de contrôle automatique. Prochainement, 14 nouvelles gares se verront munies du même système, le but étant de réduire de moitié le nombre de clients qui ne passent pas par les portiques d’ici 2019.

Afin d’atteindre cet objectif, Transilien et IDF Mobilités ont engagé 49 millions d’euros et prévoient de déployer 400 nouvelles bornes de validation dans les gares.

Un commentaire pour “Retour sur l’opération de lutte anti-fraude du 23 octobre 2018”

  1. Famille91Passer au statut dit :

    Bonjour, je vous écris car je ne sais plus vers qui me tourner.
    Mon fils mineur a fait l’objet d’une usurpation d’identité. Je l’ai appris en recevant un courrier simple de rappel d’un procès-verbal qui aurait été dressé en mai. Et comme il s’agit d’un rappel, il est déjà majoré de 50€ ! Première question. Pourquoi à l’instar d’un PV pour excès de vitesse ne reçoit-on pas le PV initial par courrier ?
    Après avoir contacté votre service de recouvrement, je n’ai appris que très peu d’informations : le jour et le lieu. Deuxième question pourquoi n’a-t-on pas de courrier nous indiquant, le lieu, l’heure, le jour, le N° du train et le N° de l’agent verbalisateur ? Car difficile de porter plainte sans ces éléments. Après avoir essuyé plusieurs refus de prendre ma plainte par les services de police et de gendarmerie car je site : « la SNCF n’a qu’à faire son travail, mais vous feriez mieux de payer car bon courage avec eux », j’arrive enfin à sortir d’un commissariat avec ma plainte et vous la faire parvenir via votre site. Nouvelle question, pourquoi ne reçoit-on pas de récépissé après le dépôt d’une réclamation ?
    Désormais, on me demande une pièce d’identité de mon fils sans en motiver la demande. Pourquoi cela ne faisait-il pas des pièces à fournir lors de la procédure. Difficile d’envoyer ce type de document par courrier après une usurpation d’identité et dans quel but ?
    De surcroît, le PV ayant été dressé un dimanche, on me demande de justifier de la présence de mon fils ailleurs que dans le train alors qu’à la base je n’ai même pas l’heure de la verbalisation. Celui-ci étant à notre domicile ce jour-là, je ne peux faire qu’une attestation sur l’honneur qui m’est retournée comme irrecevable. Nouvelle question, comment faites-vous pour justifier de votre présence à votre domicile un dimanche ? En dehors du bracelet électronique je ne sais pas et je n’ai toujours pas de réponse de votre service recouvrement à ce sujet à ce jour.
    Après un dépôt de plainte et avoir appliqué vos procédures ne trouvez-vous pas abusif de continuer à me réclamer avec véhémence, autorité et menace de payer un PV dont mon fils n’est pas à l’origine mais victime ? Que faites-vous de la présomption d’innocence ?
    Pour faire valoir mes droits face à votre service de recouvrement que me conseillez-vous ? D’écrire directement à Monsieur Jean-Pierre Farandou votre PDG ?

    Je vous remercie par avance pour votre retour et me tiens à votre disposition pour toute information complémentaire

    Cordialement

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