La Ligne C au sortir du confinement, vue par un client.
Aujourd’hui je vous propose un article un peu différent.
Jean, un lecteur assidu du blog, a dû emprunter les transports en commun ce lundi après-midi et m’a fait part de son retour d’expérience de la Ligne C.
Il a effectué le trajet Saint-Michel Notre Dame – Bibliothèque François Mitterrand
Il m’a semblé intéressant de vous partager son récit (fort intéressant) et avec son accord bien entendu.
Je vous le livre ci dessous… avec ses photos !
Le récit de Jean…
« Dans mon entreprise nous continuerons en télétravail. Cependant un point se tenait au bureau ce lundi. Pour chance, nous pouvions repartir tôt, à 16h30.
Après quelques stations dans un métro où seules les places autorisées étaient occupées, j’ai pu retrouver ma correspondance à Saint Michel : étonnement calme.
Dans ce couloir au plafond bien bas, la mise en place de sens de cheminement est bienvenue. L’indication est claire.
Au regard de la taille des escaliers d’accès aux quais, c’était indispensable. Un agent de nettoyage passe sur les tourniquets et les éléments que nous pourrions toucher.
Les marquages au sol, repères pour les distances, sont bien mis à profit.
Lorsqu’il s’agit de monter à bord du train évidemment les distances sont moins respectées, mais ce n’est pas la bousculade, loin de là. On verra quand nous serons plus nombreux.
Une idée, à voir si c’est jouable : installer un sens de circulation dans la voiture, descente par la porte de devant, montée par celle de derrière. Cela éviterait de se croiser.
Est-ce l’heure qui veut cela, l’affluence est limitée. Les indications des sièges à laisser libres sont bien suivies.
Tout le monde porte un masque, parfois bien mal ajusté. Pas facile de conseiller un inconnu sur la manière de couvrir nez et bouche.
Sur le quai de la gare de Bibliothèque François Mitterrand, rien ne signale que la sortie Grands Moulins est fermée avant de l’atteindre. Dommage d’être tous orientés vers la correspondance, cela contraint à emprunter le peu d’escaliers. Un peu en arrière, je ralentis le pas pour laisser de l’espace.
Je ne comprends pas pourquoi les portes de validation nouvelle génération, parfaites pour ne pas avoir à toucher quoi que ce soit, sont condamnées.
Certes les flux sont bien canalisés.
Une fois les habitudes prises, cela devrait tenir, y compris pour un peu plus de monde. Les agents procéderont surement à des ajustements au vu de ce premier jour. »
Les réponses à Jean
Tout d’abord, je tiens à remercier Jean, qui a eu la bonne idée de me livrer son trajet et qui m’a proposé ce reportage « maison ». Je trouve ce partage très instructif et il fallait en faire profiter tout le monde.
Ce récit appelle bien entendu quelques réponses, quelques précisions de ma part.
Aussi, Je vais me renseigner sur certains points et revenir très vite vers vous pour vous les apporter. Je propose d’enrichir cet article en apportant les précisions récoltées à la fin de cet article. (Je vous invite donc à y revenir régulièrement pour pouvoir en profiter vous aussi).
*Je peux toutefois d’ores et déjà vous répondre Jean, à propos des accès de la gare de Bibliothèque François Mitterrand. En effet, vous n’êtes pas le seul ni le premier à nous solliciter sur le sujet et nous avons pu déjà nous renseigner pour apporter une réponse à cette observation. Actuellement, les entrées / sorties se font via les accès « Avenue de France » côté RATP et « rue du Chevaleret ». L’accès « Grands Moulins » est fermé.
Bibliothèque François Mitterrand est une grande gare et si tous les accès étaient ouverts, il serait difficile de maîtriser les flux. C’est donc pour votre sécurité à tous que seuls deux accès sont maintenus pour le moment.
Bien entendu, si la situation évolue, je vous tiendrai informés sur le blog comme d’habitude 🙂
Pour le sujet de la signalétique mise en place, vous avez raison, elle n’est pas optimale. Un renforcement est prévu au cours des prochains jours et un plan sera intégré pour que vous puissiez mieux visualiser les accès ouverts versus ceux fermés et comment vous y rendre pour éviter de perdre du temps.
Vous qui, comme Jean, avez dû reprendre le RER C ces derniers temps, vous avez sûrement des conseils à donner aux voyageurs qui vont retrouver la Ligne, et des suggestions pour eux. N’hésitez pas à prendre la parole dans les commentaires et à échanger. Le blog est aussi là pour ça!
Avoir bloqué l’accès équipé des portiques nouvelle génération reste une très mauvaise idée. La seule fois où j’ai du me déplacer, lundi 11 mai vers 10h, cet accès était en service, j’ai pu sortir par là et c’était très bien.
Obliger à passer par la salle d’échanges RATP, c’est nous faire prendre inutilement le risque de croiser plus de monde, passer par 2 lignes CAB (certes, la deuxième est en sortie libre) et donc toucher des surfaces.
Si l’explication est une volonté est de maitriser les flux entrants (je n’ai pas vu l’organisation en HP le soir), il faudrait au moins permettre la sortie.
16h, 16h30, une heure de *pointe* ?
En 1963, pourquoi pas, mais en 2020 ?
A chaque fois que j’ai embarqué à 16 ou 16h30 à BFM pendant un RTT ou autre, c’est le grand désert jusqu’à 17h00, et encore, il y a un peu de marge…