Bonjour, Lydie. Je voudrais rebondir sur les différents commentaires concernant la fumée de cigarette. J'ai personnellement des problèmes de gorge dus à la fumée de cigarette, ce qui m'a valu de nombreux arrêts maladie en début d'année 2019 (à 40 ans je peux vous dire que je commence à saturer). Par conséquent je trouve très POSITIF d'avoir enfin pris la décision de diffuser des annonces sonores rappelant les voyageurs à la loi. (En effet les énormes pictogrammes sur les quais de Bibliothèque François Mitterrand, par exemple, ne semblent pas être compris par les voyageurs... et pourtant il s'agit de "pictogrammes" ! Donc à moins d'idiotie (ce dont je doute), je pense naturellement que l'égoïsme de certains fumeurs l'emporte sur le respect de la loi et des autres. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il n'y a pas de sanctions.) Malheureusement, nous savons très bien qu'en France -- et surtout de nos jours -- un simple rappel ne suffit pas. Et cela n'ira pas en s'améliorant. Alors que faire ? Bien évidemment -- comme vous l'avez indiqué -- vos équipes ne peuvent pas être partout pour verbaliser ces "égoïstes". Alors pourquoi ne pas tout simplement mener des opérations de type "guerre d'usure". Prenons l'exemple de BFM (gare très fréquentée chaque jour) : verbalisez à outrance pendant un mois, harcelez-les, sanctionnez-les, ne lâchez rien, mais absolument rien, et je peux vous garantir 2 choses : 1. le problème sera résolu pour un bon bout de temps (le bouche-à-oreille fera son travail) ; 2. la SNCF va pouvoir empocher un sacré pactole ! Car les choses ont dégénéré à un point où le soir (20h30-20h50) il y a même des fumeurs de joints qui s'y mettent et devant tout le monde en plus (ils ne vont même plus au bout du quai... même si c'est interdit également, bien entendu). Je pense qu'il faut donc cibler plusieurs gares comme cela et vous verrez -- nous verrons -- la différence. (A titre de comparaison, à New York, lorsque R. Giuliani était maire (1994-2001), il a fallut combattre l'insécurité héritée des années 80 et ils l'ont fait en appliquant la tolérance zéro. Ils appellent cela "l'hypothèse de la vitre brisée", c'est-à-dire : on ne laisse rien passer, pas même un carreau de fenêtre cassé sinon cela encourage la délinquance. A la fin des années 90, on a vu la différence. New York n'était plus cette ville risquée comme l'avaient connue les gens des années 80. Donc rien n'est inéluctable.) A vous de jouer (même si je sais que les moyens en sécurité sont limités, mais comme je le dis rien n'est inéluctable). Cordialement, Thomas
Bonjour, Lydie. Je voudrais rebondir sur les différents commentaires concernant la fumée de cigarette. J'ai personnellement des problèmes de gorge dus à la fumée de cigarette, ce qui m'a valu de nombreux arrêts maladie en début d'année 2019 (à 40 ans je peux vous dire que je commence à saturer). Par conséquent je trouve très POSITIF d'avoir enfin pris la décision de diffuser des annonces sonores rappelant les voyageurs à la loi. (En effet les énormes pictogrammes sur les quais de Bibliothèque François Mitterrand, par exemple, ne semblent pas être compris par les voyageurs... et pourtant il s'agit de "pictogrammes" ! Donc à moins d'idiotie (ce dont je doute), je pense naturellement que l'égoïsme de certains fumeurs l'emporte sur le respect de la loi et des autres. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il n'y a pas de sanctions.) Malheureusement, nous savons très bien qu'en France -- et surtout de nos jours -- un simple rappel ne suffit pas. Et cela n'ira pas en s'améliorant. Alors que faire ? Bien évidemment -- comme vous l'avez indiqué -- vos équipes ne peuvent pas être partout pour verbaliser ces "égoïstes". Alors pourquoi ne pas tout simplement mener des opérations de type "guerre d'usure". Prenons l'exemple de BFM (gare très fréquentée chaque jour) : verbalisez à outrance pendant un mois, harcelez-les, sanctionnez-les, ne lâchez rien, mais absolument rien, et je peux vous garantir 2 choses : 1. le problème sera résolu pour un bon bout de temps (le bouche-à-oreille fera son travail) ; 2. la SNCF va pouvoir empocher un sacré pactole ! Car les choses ont dégénéré à un point où le soir (20h30-20h50) il y a même des fumeurs de joints qui s'y mettent et devant tout le monde en plus (ils ne vont même plus au bout du quai... même si c'est interdit également, bien entendu). Je pense qu'il faut donc cibler plusieurs gares comme cela et vous verrez -- nous verrons -- la différence. (A titre de comparaison, à New York, lorsque R. Giuliani était maire (1994-2001), il a fallut combattre l'insécurité héritée des années 80 et ils l'ont fait en appliquant la tolérance zéro. Ils appellent cela "l'hypothèse de la vitre brisée", c'est-à-dire : on ne laisse rien passer, pas même un carreau de fenêtre cassé sinon cela encourage la délinquance. A la fin des années 90, on a vu la différence. New York n'était plus cette ville risquée comme l'avaient connue les gens des années 80. Donc rien n'est inéluctable.) A vous de jouer (même si je sais que les moyens en sécurité sont limités, mais comme je le dis rien n'est inéluctable). Cordialement, Thomas