Hier jeudi, à 18h07, la panne d’un train Intercités Paris-Tours sur la voie centrale entre les Ardoines et Choisy-le-Roi a perturbé le trafic de notre Ligne. Ce train Intercités s’est immobilisé et a ainsi paralysé les circulations sur la voie qu’il empruntait initialement. Un de nos trains BALI, déjà engagé sur cette voie centrale derrière le train Intercités, s’est donc retrouvé à son tour bloqué à hauteur de Vitry, nécessitant une manœuvre complexe de « marche arrière » afin de ne pas bloquer ses passagers durant toute la durée de secours du train Intercités. Bien que le trafic pouvait se poursuivre sur les voies extérieures, il a fallu organiser le déblocage du train Paris-Tours en panne et celui de notre BALI qui était bloqué derrière, faute d’aiguillage pour le basculer sur l’autre voie. Cette manœuvre consistait à le faire rouler à contre-sens vers Paris sur un tronçon où les installations de sécurité ne permettent pas d’automatiser les procédures nécessaires. Cette « marche arrière » lui a permis de revenir en arrière jusqu’à un aiguillage permettant de dépasser le train Intercités par l’autre voie parallèle.
Le dépannage du train Paris-Tours pouvait se poursuivre par une autre manœuvre complexe et spécifique qui consiste à tracter le train jusqu’à une gare, d’en faire sortir les voyageurs et de le stationner sur une voie de garage ou en atelier de maintenance. La locomotive de « remorquage » venant d’Ivry et vu le caractère exceptionnel de son intervention, cela a pris du temps afin de pouvoir assurer cette manœuvre en toute sécurité.
La mise en oeuvre de ces manœuvres de contre-sens a été décidée pour assurer la meilleure circulation possible sur les voies parallèles tant dans le sens Paris-Province que Province-Paris. En effet, il était nécessaire de pouvoir faire circuler nos RER afin de libérer le tronçon central de Paris pour ne pas rester dans une situation figée.
L’impossibilité de circuler sur l’ensemble de nos voies nous a contraint à des suppressions de trains et le débit moindre du réseau a conduit à des retards sur l’ensemble de la Ligne. Nous avons aussi tout mis en oeuvre pour vous en informer par tous les canaux mis à disposition (Transilien.com, alertes, dans les gares, twitter …). C’est aussi pourquoi nous avons interrompu hier nos rencontres clients « Les Jeudis de la Ligne C » à Boulainvilliers et Neuilly-Porte Maillot pour permettre aux agents volontaires présents sur les stands de se disponibiliser auprès des agents en gare et pour vous informer sur les alternatives de parcours.
Nous sommes conscients que votre patience a été mise à rude épreuve hier soir. La mobilisation des équipes a permis de retrouver un service quasi normal ce matin après une nuit qui s’est terminée tard pour, après les retards, remettre en place les rames pour ce matin.
Je vous invite à témoigner de votre expérience de voyage hier soir et des informations que vous avez pu obtenir.
Bonjour,
Le service ce matin n’était pas normal.
Peut ont m’expliquer pourquoi entre 7h30 et 8h30 les paul et lara étaient supprimés à Epinay sur orge, comme souvent d’ailleurs.
Pourquoi depuis le changement d’horaire en décembre dernier les PAUL/BALI sont ils supprimés ?
Merci pour votre réponse
Bonjour,
J’ai la même remarque que Cathy. Un problème de hier soir (j’ai mis 4 heures pour rentrer à Epinay car je me trouvais dans le train qui était coincé derrière le train en panne) Paris-Province, peut perturber les trains du matin sens Province-Paris.
Depuis els changements d’horaire de décembre, les horaires ne sont jamais respecté et personnellement j’ai « perdu » et je dis bien perdu, 10 minutes de plus sur mon trajet le matin et bien sur 10 nimutes de plus le soir aussi. Il y a je trouve une vrai dégradation du service public.
A chaque problème, ce sont les PAUL et les BALI qui sont supprimés, c’est marrant mais mon pass navigo je le paye en totalité.
Je vous remercir pour votre compréhension…
Bonjour,
La moindre perturbation sur la Ligne C peut provoquer des retards en chaîne et donc des embouteillages, en particulier dans le tronçon central où un train circule toutes les 2 minutes 30 en heure de pointe.
Lorsqu’il y a des difficultés de circulation et afin d’éviter de répercuter les retards sur l’ensemble de nos trains et donc de péjorer tous nos voyageurs, il peut être nécessaire de retirer des trains du circuit afin de pouvoir libérer de l’espace entre nos trains et ainsi fluidifier le trafic pour revenir le plus rapidement possible à une situation normale.
En heure de pointe du matin, une offre supplémentaire est proposée avec 8 trains PAUL en départ de Brétigny de 7h00 à 8h45. En heure de pointe de soirée, une offre supplémentaire (de 16 h45 à 18h30 au départ de la gare d’Austerlitz) est proposée avec 8 trains BALI en provenance de Boulevard Victor. En cas de perturbations, ces trains sont les premiers supprimés car ils effectuent des trajets courts (Boulevard Victor Brétigny) et malgré leurs suppressions, il reste encore un train au quart d’heure pour desservir les gares d’Epinay sur Orge, de Savigny sur Orge, de Sainte-Geneviève-des-Bois et St Michel sur Orge, ce qui correspond à la desserte au quart d’heure des autres axes de la Ligne.
Ce matin, toutes nos rames n’ont pas pu être mises en place en conséquence de l’incident d’hier soir. C’est pour cela que nous avons été contraints de supprimer certains trains PAUL ce matin.
Bonjour Jérémy,
Tous les matins, je suis pénalisé indirectement par les suppressions des PAUL car lorsque celui ci est supprimé, le VICK qui passe après prend les usagers du train PAUL précédent à Savigny jusqu’à parfois en être blindé (comme c’était le cas ce matin avec le train de 8H34 à Gravigny Balizy).
Pour les habitués, vous connaissez bien le problème des CIME/VICK, l’alimentation électrique de la Grande Ceinture Sud entre Savigny et Versailles étant trop faible, on ne peut exploiter que des trains de maximum 6 voitures alors que les trains PAUL sont assurés fréquemment en UM de 8 voitures.
Sachant que le VICK est déjà bien rempli lorsqu’il arrive à Savigny, si’il faut en plus tasser les 8 voitures du PAUL dans les 6 du VICK, il risque d’y avoir de la bousculade en plus d’une surcharge de voyageurs.
Donc c’est bien de mettre des PAUL/BALI toutes les 10 minutes en pointe, mais les suppressions arrivent 1 à 2 fois sur 3 !
Si vous pouvez m’éclaircir davantage sur ce point, je suis preneur 🙂
Bonjour,
Merci de réagir sur ce commentaire. Je suis à votre disposition pour vous répondre mais je ne saisis pas pleinement votre question. Quelle est-elle ?
Re,
Dans mon message, j’ai deux questions. J’ai oublié de les rajouter donc je vais le faire maintenant;
1°)Pourquoi les PAUL/BALI sont souvent supprimés ? Pourtant, ils sont indispensables en pointe sur la branche de Brétigny.
2°)Pourquoi, le matin, mettre automatiquement un VICK juste avant le PAUL ? Pourquoi ne mettre un GATA, un LARA, ou encore un SARA à la place ? Si les usagers de Savigny voient que le PAUL est supprimé, ils vont prendre le VICK qui passe juste avant et qui sera ponctuel. Ainsi, ils ne perdront pas de temps.
Voilà mes questions.
Bonjour,
A mon avis, les trains Paul/Bali sont souvent supprimés car ce sont des missions courtes c’est à dire qui ne font pas banlieue à banlieue. Les rames ne sont pas réutilisées pour faire d’autres trains au départ de Paris ( en faite elles font des missions Foot terminus Bfm ) donc en cas de difficulté, il n’y a plus d’intérêt à les faire circuler. De plus de Brétigny à Juvisy, c’est la branche cadencée à 7mn. Si ils sont supprimés, il reste des trains à 15mn comme sur toute les autres branches. Je pense qu’il parait donc logique que ce soit ces trains là qui soient supprimés. ( idem pour les Bali origine Bd Victor, mais c’est l’inverse ). 🙂
Certes, mais votre explication ne me convient pas :
Je veux bien comprendre que les PAUL/BALI servent de fusibles pour alléger le trafic, mais quand même, à force de supprimer systématiquement tous ces trains en pointe au moindre pépin, les trains suivants se transforment en boîtes à sardines. Certes, le trafic est allégé, mais il n’y pas de place pour tout le monde dans les trains suivants, donc, beaucoup de trains bondés pendant un certain temps. (qui varie selon le nombre de PAUL/BALI supprimés)
Je pense que ce n’est pas l’explication qui ne convient pas mais plutôt le principe du train fusible. C’est vrai que ayant assuré la conduite de trains Gata après la suppression d’un Paul je me rends bien compte que ces trains sont bondés et que voyager dans ces conditions est très désagréable. L’idéal serait peut être de rendre les Paul terminus Bibliothèque ( BFM )ou Paris Austerlitz. Je sais parfois que ça se fait mais il n’y a pas beaucoup de place à Bfm (idem pour Auster en plein travaux) pour accueillir tout les trains. A Bfm : 2 voie pour la banlieue et 1 pour les corails. Donc quand le trafic est très ralenti, c’est un coup à avoir des trains arrêtés en pleine voie de longues minutes. Le risque est que des personnes perdent patience et descendent sur les voies. Et la suite vous connaissez. Donc je ne vois pas trop de solutions avec les moyens dont dispose la Sncf.
Ensuite pour les Vick : Ils sont toujours, toute la journée, derrière les Lara, Sara, Gata. Ils ont tous un horaire de passage cadencé au quart d’heure. Horaire quasi identique toute la journée comme ça on sait toujours à quelle heure ils passent. Les vick sont omnibus, on ne peut donc pas les faire passer devant les directs sinon ça va coincer. Donc à cette desserte, il faut rajouter les Paul/Bali en heure de pointe. On les met 7mn derrière les Gata, Lara, Sara. On va donc bien retrouver les Paul derrière les Vick. Selon l’ordre de passage PAUL/GATA/VICK, si Paul supprimé = Gata rempli et normalement moins le Vick.
Juste pour info ce matin : train GATA de 7h49 supprimé, mais très peu de monde s’est reporté sur le train VICK suivant … qui du coup n’était pas plus rempli que d’habitude.
La plupart des gens sont restés sur le quai pour attendre le train PAUL.
C’était particulièrement le bazar dans les trains VICK pendant la période de travaux (Février-Mars) puisqu’il n’y avait plus aucun train PAUL. Dans ce cas, les voyageurs avaient tout intérêt à prendre le train VICK à Savigny plutôt que d’attendre le train GATA suivant qui était archi-bondé.
Heureusement, la situation est redevenue normal depuis la fin des travaux.
Juste une remarque
vous parlez d’une offre supplémentaire PAUL/BALI mais ils existaient avant
maintenant que les trains SARA ne s’arrete plus à EPINAY, et les PAUL sont supprimés voir certain jour les LARA cela pénalise tous les voyageurs entre brétigny et savigny.
Je suis obligée de laisser passer des trains tellement ils sont bondés
Pourquoi existe t il des dédommagements pour la province alors qu’en région parisienne nous n’avons rien, et ns payons toujours aussi chez les abonnements malgré les travaux, les pannes de train…….. et pendant l’été les CASTOR
Bonjour,
Quand nous employons le terme « d’offre supplémentaire » cela fait référence à l’appellation de ces trains dits « de superpointe ». Ils rentrent dans nos engagements contractualisés avec le Syndicat des Transports d’Ile-de-France et leurs suppressions sont donc soumises aux mêmes règles.
Concernant les dédommagements, SNCF Transilien a le parti pris, sauf cas exceptionnel, de ne pas accorder de mesure commerciale à ses clients à la suite des difficultés d’exploitation rencontrées et ce quelle que soit la ligne concernée. Ce choix s’appuie sur le fait que le nombre élevé de circulations (plus de 6000 trains par jour dont 531 sur notre Ligne permet aux Franciliens de réaliser leurs déplacements même si des retards et des suppressions de trains, inhérents aux contraintes de l’exploitation en zone dense, peuvent être déplorés. De plus, il n’apparaît pas pertinent de procéder à des dédommagements dont le montant, si faible pour vous, pris individuellement, qu’il serait perçu comme insuffisant.
Bonjour,
je suis étonnée que dans votre explication, il ne soit nullement fait mention de « personnes sur les voies entre Les Ardoines et Choisy le Roi, ayant entrainé l’interruption totale de la circulation ».
C’est en effet l’explication qui nous a été donnée par le conducteur de notre RER et les annonces sonores à quai, une fois bloqués à BFM.
Pour bien comprendre, voici mon expérience de l’incident d’hier soir :
J’arrive à Invalides dans l’optique de prendre le train CIME (ou JILL) prévu à 18h42 à destination d’Athis-Mons (mon terminus).
En arrivant Invalides, l’incident du TER est déjà signalé. Je n’attends pas de savoir comment s’annonce la circulation pour décider de prendre le premier RER à quai (un BALI me semble-t-il), direct JUVISY (seconde option qui s’offre à moi pour arriver jusqu’à Athis-Mons via bus).
Le BALI avance au ralenti, mais avance jusqu’à BFM.
Là, le conducteur nous informe donc de la présence d’usagers sur les voies obligeant la SNCF à interrompre la circulation par sécurité.
En tant qu’usager, vous vous dites, soit la circulation est bloquée, mais je suis dans mon RER qui devrait être un des premiers à repartir puisque déjà à BFM, donc je n’ai pas à me plaindre, simple question de patience.
Pour être complète dans ma description, il faut savoir qu’à BFM,un RER était déjà bloqué à quai lorsque nous sommes arrivés. RER blindé bien évidemment ainsi que les quais de BFM.
La question que je me pose, c’est quel est l’intérêt de rendre le fameux RER dans lequel je me trouvais TERMINUS BFM ?
C’est en effet la solution qui fut choisi hier. Nous n’avons eu d’autre choix que de descendre sur un quai déjà noir de monde.
Pour avoir déjà pratiqué les quais de BFM en cas d’incidents et de retards, il est quasiment impossible lorsque la circulation reprend de rentrer dans les RER qui arrivent à quai vu que ceux-ci sont déjà archi-complets.
Le train BALI dans lequel je me trouvais, à sans nul doute dû quitter le quai de BFM à un moment où un autre (je n’étais pas là pour le voir, j’ai pris l’option de partir sur le RER D pour rejoindre Juvisy – temps de trajet multiplié par 2 et je pense ne pas être la plus mal lotie…), et je ne vois absolument pas l’intérêt de le faire repartir vide ?
Merci donc de m’éclairer sur ces différents éléments :
1. Des usagers sont-ils descendus sur les voies entre Choisy et Les Ardoines ?
2. Pourquoi rendre le RER terminus à BFM où l’on sait que les quais sont très mal distribués pour entasser les usagers ? Combien de temps a-t-il fallu au BALI bloqué derrière le TER pour faire marche arrière jusqu’à l’aiguillage qui lui a permis de rouler sur une voie parallèle ?
Je suis preneuse des explications.
Cordialement.
Bonjour Aurélie,
Je vous remercie de votre témoignage.
Pour répondre à votre première question, un signal d’alarme a bien été tiré. Conformément aux normes de sécurité et à la loi en matière de sécurité ferroviaire, dès lors où des portes sont ouvertes, nous sommes dans l’obligation de vérifier que personne ne soit descendu sur les voies.
Ensuite, rendre ce RER terminus à Bibliothèque François-Mitterrand a une explication : une meilleure gestion du trafic. Comme vous l’avez peut-être lu sur d’autres articles où la question de la suppression des trains PAUL et BALI a déjà été abordée, ce sont les premiers trains supprimés pour améliorer la gestion du trafic. En effet, ces missions sont considérées comme une offre supplémentaire. De plus, ils font des missions courtes, possibles par d’autres trains de la Ligne. Les supprimer permet ainsi de fluidifier le trafic tout en vous assurant une desserte des gares entre Savigny sur Orge et Brétigny.
Il a fallu plus de vingt minutes pour que le train bloqué derrière le TER en panne fasse demi-tour. Peu avant 20h, il a ainsi pu être « réaiguillé » vers la voie parallèle.
Bonsoir,
Je replace un message posté sous un autre topic à 6:30 avant que cette discussion ne soit ouverte et je reconfirme ce qui a, bien évidemment, été omis dans le compte rendu « officiel » : les trains de voyageurs ont aussi été acheminés hier soir par la voie 1bis entrainant la suppression d’autant de trains de banlieue…
Bonjour,
Oui, encore la Chienlit, ce 5 avril pour la pointe du soir.
Un train de grande ligne étant immobilisé à Choisy-le-roi, il a fallu supprimer massivement et retarder les trains de banlieue de la ligne C pour pouvoir écouler le trafic grande ligne sur les voies extérieures (bis).
La réciproque n’existera jamais !
Comme sur la ligne D, où les TGV circulent sur les voies banlieue en cas de pépin, mais jamais l’inverse…
Pour la banlieue, c’est “veuillez utiliser les correspondances RATP”, même lorsque celles-ci sont inexistantes, ou inadaptées pour évacuer les flux du train, comme à Savigny sur Orge avec le 385 vers Juvisy.
Pareil, avec le service annuel 2012, le soi-disant big-bang dans le cadre duquel tous les horaires de la ligne C ont été modifiés, non pour réparer 5000km de voies comme le matraquait en boucle la SNCF sur ses quais, mais pour mieux faire passer ses TGV à Orly, sur la ligne C…
La banlieue restera toujours, pour la SNCF, la dernière roue du carrosse, quoiqu’en dise son PDG.
Cordialement
..
Bonjour,
Nous regrettons sincèrement cet incident qui a fortement perturbé le trafic du RER C.
Je tiens à vous expliquer un principe qui a déjà soulevé de nombreux commentaires sur ce blog.
Quand vous dites « il a fallu supprimer massivement et retarder les trains de banlieue de la ligne C pour pouvoir écouler le trafic grande ligne sur les voies extérieures (bis). La réciproque n’existera jamais ! », il faut savoir que la décision de supprimer X RER C, X TER et X autres trains est prise entre toutes les parties. Il faut savoir que par principe d’équité, le nombre de suppression est relatif au nombre de trains en circulation. Il s’avère donc « logique » que notre offre soit la première concernée par les suppressions compte tenu du volume de trains offerts (531/jour). Les faits sont là, l’offre TER Centre ou Intercités est moins dense que celle de notre Ligne. On peut prêter à penser que les trains Grandes Lignes sont privilégiés aux trains du quotidien mais ce n’est absolument pas le cas.
La différence de traitement réside surtout dans l’indemnisation ! Mon mari a mis quatre heures au lieu d’une pour rentrer, il n’a reçu aucune compensation : aucun accueil en gare d’arrivée et donc aucune excuse et aucun remboursement. Je ne parle même pas de la possibilité de recevoir de l’eau ou quelque chose à grignoter ce qui serait forcément très apprécié quand on reste bloqué quatre heures en fin de journée de travail : cela relève de la science-fiction. Le même désagrément m’était arrivé il y a un peu plus d’un mois sur cette même ligne et quasiment au même endroit : aucune leçon n’a été tirée, il n’y a eu aucune amélioration dans la prise en charge et le dédommagement des voyageurs !
Bonjour,
Nous regrettons les conséquences de cet incident que nous avons subi comme vous.
Concernant les indemnisations, vous lirez, un peu plus haut dans les commentaires, les éléments que je peux vous apportez.
Concernant la prise en charge et notamment votre suggestion de distribution de bouteilles d’eau, nous y travaillons. La personne en charge de ce dossier étudie la faisabilité de ce dispositif dans les principales gares de la ligne ce qui, vous en conviendrez, nécessite une logistique et une organisation complexes. Le déploiement de ce dispositif, unique sur une Ligne de RER, est prévu pour le courant de l’année. Nous aurons prochainement l’occasion d’échanger sur ce sujet.
Bonsoir,
Selon vous : « On peut prêter à penser que les trains Grandes Lignes sont privilégiés aux trains du quotidien mais ce n’est absolument pas le cas… »
Pour être précis, jeudi dernier, j’ai emprunté, en gare de BFM, le premier train en direction du sud, aux alentours de 18:45. Même un omnibus, un CIME, en l’occurrence faisait l’affaire pour se rendre à Savigny s/Orge. La SNCF nous a habitués aux situations perturbées et dans ces conditions mieux vaut ne pas se fier aux affichages qui indiquent des trains directs quelques minutes derrières mais dont les horaires « glissent » pour finalement ne rien voir venir…
Arrivé à Choisy le roi, ce CIME a été reçu voie 1ter, et a été retenu en gare au moins 10mn, pour laisser passer le train suivant.
Et là, c’est bien un CIC qui a été jugé prioritaire et qui justifiait de « planter » le trafic banlieue.
Après, pour des raisons qui n’ont pas été annoncées, mon CIME à encore mis une dizaine de mn pour rejoindre Villeneuve-le-roi, pourtant au-delà de l’incident et du train immobilisé Voie 1.
Soit, au mieux, le train de grande ligne expédié devant n’a gagné que quelques mn, soit au pire, c’est lui qui était à l’origine de nouveaux retards.
Enfin, je constate par votre réponse que si la SNCF dément rendre prioritaires ses trains de grandes lignes vis-à-vis de la banlieue, elle ne nie plus que les modifications complètes des horaires de la ligne C, pour le service 2012, étaient destinées à améliorer la circulation de ses TGV intersecteurs entre Orly et Massy…
Cordialement
« Le système RER souffre de deux maux. Il est saturé et il a vieilli. Sa fréquentation augmente de 4 à 5 % chaque année. Le système est de plus en plus sensible au moindre incident. Le RER fut une magnifique invention, mais le modèle s’est essoufflé du fait d’un sous-investissement dans les années 1980 et 1990. Désormais, il faut réinvestir. Massivement. Pour les RER C et D, l’Etat et la région Ile-de-France ont signé un contrat de modernisation à hauteur de 500 millions d’euros ».
Ces propos ont été tenus par Guillaume Pepy, Président de SNCF lors d’une interview dans Le Monde en mars dernier dans un article qui s’intitule « Les trains de la vie quotidienne sont ma priorité absolue ».
Je me doute pertinemment que vous allez me répondre : Stop les promesses, place aux faits. Nous reconnaissons que la transmission de l’information n’est pas toujours bonne, qu’elle est à parfaire. Nous y travaillons. Ce sont 3 000 agents qui contribuent au bon fonctionnement de la Ligne C, 3 000 personnes qui au plus près de vous mettent tout en œuvre pour vous assurer un service de transport quotidien de qualité. Pour faire un comparatif avec les trains Grandes Lignes sur le site de Paris Montparnasse, ce sont près de 2 000 agents qui contribuent au service de SNCF.
Pour revenir à votre remarque, faire « patienter » un train CIC comme celui-ci que vous citez derrière un RER qui va marquer des arrêts répétés, c’est lui faire perdre encore plus de temps puisque la distance parcourue ensuite n’est absolument pas la même. De plus, une fois passé devant votre CIME, il a sûrement permis une plus grande souplesse aux RER situés derrière vous alors que s’il était resté derrière vous, il aurait probablement ralenti davantage les autres trains.
Autre commentaire :
Selon vous : » il faut savoir que la décision de supprimer X RER C, X TER et X autres trains est prise entre toutes les parties. »
Qui participe à ces négociations ? Un membre des usagers, du STIF est’il présent ?
Vous me permetrez de douter de l’impartialité d’une décision prise, certes dans l’urgence, mais entre la SNCF, la SNCF, et encore la SNCF, et pour finir la SNCF !!!
Cordialemnt
Bonjour,
Ces décisions font partie de l’exploitation du réseau et à ce titre, les décisions sont prises entre les différents transporteurs (TGV, TER, Transilien, transport de marchandise…) en coordination avec la Direction des Circulations Ferroviaires (DCF).
Je peux vous garantir que les décisions sont prises avec la plus grande impartialité et que seul le retour le plus rapide et organisé est pris en compte dans les décisions.