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Je vous laisse entre les mains de Myriam qui me remplace pendant mon congé maternité, jusqu'au 6 septembre 2024 inclus. Je vous souhaite un bel été ! Louise

Entrez dans la salle de crise de la région Paris Rive Gauche

Salle de crise de Paris Rive GaucheBonjour,

Vendredi dernier, l’incident en gare des Invalides a suscité de nombreuses réactions et nous en sommes venus à votre intérêt de découvrir les « coulisses » et rouages de la salle de crise régionale de la région de Paris Rive Gauche.
Je vais vous présenter par différents billets les acteurs, le fonctionnement de la salle.

Située sur un côté du Centre Opérationnel Transilien (COT), la salle de crise est gérée par un Directeur Régional des Opérations (DRO) qui en est le « chef d’orchestre », dirige l’ensemble de l’assemblée présente (les astreintes de tous les métiers confondus) et coordonne toute situation perturbée et de crise se déclarant sur la région (Ligne C, lignes N et U, TER Centre, TGV, …). C’est lui qui décide l’ouverture de la salle de crise dès lors où un incident qui aura des répercussions majeures le nécessite. La salle peut être ouverte 7j/7 24h/24.
Sont également présents dans cette salle : le Secrétaire de crise, une astreinte de chaque transporteur (Ligne C, lignes N, U et Euréliennes, Grandes Lignes), une astreinte Infrastructures, une astreinte Sûreté, une astreinte Communication, deux astreintes Circulation. Chaque astreinte est en lien avec ses équipes sur le terrain pour coordonner les missions qui leur sont confiées.
Les échanges étant nombreux dans la salle, le Secrétaire de crise a le rôle « d’oreilles attentives » et inscrit dans un logiciel interne tous les renseignements qui sont utiles aux équipes présentes au Centre Opérationnel Transilien, au Centre Opérationnel de Gestion des Circulations, aux Gestionnaires de l’Information Voyageurs,… Ces informations vont de la nature de l’incident, aux adaptations faites sur le plan de transport, à l’arrivée des différents services compétents.

Il faut également savoir que nous gardons une traçabilité des décisions prises et gardons toujours en tête un incident afin de toujours mieux réagir et prendre une décision peut-être plus rapidement si un fait similaire a déjà eu lieu dans le passé.

Je pense que vous avez déjà de nombreuses questions alors n’hésitez pas à les poser. Cela me permettra de préparer mes prochains billets sur le sujet.

5 commentaires pour “Entrez dans la salle de crise de la région Paris Rive Gauche”

  1. Bob dit :

    moi je pense que lorsqu’un tel incident se produit (invalide , milieu de ligne C) un plan de secours devrait exister, des navettes jusqu’à juvisy pour permettre de récupérer la ligne D par exemple

    • Ce n’était pas le cas vendredi ?
      Il me semble que la plupart des trains étaient rendus terminus justement pour pouvoir récupérer le RER D à Juvisy.

    • Bob dit :

      ils avait juste 45 min de retard quand ils l’ont fait
      après ils ont rendu le train omnibus ce qui lui a donné encore plus de retard sachant qu’il n’y avait plus de place

      sinon par pitié il faut mettre des 8 voitures en direction de dourdan vers 17h à juvisy, tout le monde était debout, et le train finit obligatoirement en retard vu le temps que les gens mettent à descendre et à monter dans le train

  2. Flo dit :

    Je suis particulièrement intéressé par les éléments de décision pris en compte dans cette cellule de crise:
    – le nombre de voyageurs impactés selon les gares/les branches, le sens de circulation?
    – les alternatives disponibles par exemple intra-muros ou à Juvisy pour remonter sur Paris,
    – le temps de service des conducteurs et les heures sup potentielles induites par un changement du plan d’exploitation et la re-répartition des rames sur le réseau qu’il faudra, j’imagine corriger en fin de service

    Autre point que je trouve absolument primordial : comment se déroule la descente d’informations de la cellule de crise jusqu’aux passagers que nous sommes en passant bien entendu par les conducteurs et les agents de quai. Pour ces 2 dernières catégories de personnel, souvent en première ligne (même si éventuellement à l’abri de notre courroux derrière une porte ;), quels sont leurs moyens de recevoir l’information et leur « formation » pour nous la restituer du mieux possible? Sont-ils uniquement munis, par exemple uniquement d’une radio et des quelques infos fournies par un régulateur, ou peuvent-ils recevoir, par exemple par un smartphone des comptes-rendus plus complets sur les difficultés en question, les reports, etc…

    Et pour terminer, je ne sais pas combien de moyens de transports différents, chacun d’entre nous emprunte dans une journée mais nos déplacements ne semblent pas se racourcie, ni se simplifier… N’est-il pas envisageable, au moins à titre d’expériences dans quelques rames, de diffuser des « points-rail » qui reprennent l’ensemble des perturbations rencontrées sur une ligne, un point du réseau… C’est peut-être le cas avec la radio RER D mais je n’emprunte pas cette ligne, donc je n’ai aucun retour d’expérience personnelle…

    Bonne continuation en tout cas dans cette série de reportages

  3. Guillaume dit :

    Bonjour,

    je rebondis sur le message de « flo » au dessus, pour citer l’exemple de la ligne 14. Depuis peu, les équipes RATP difusent sur la ligne 14 (quais et navettes) des annonces en cas de perturbation majeure sur les lignes en correspondance.
    l’idée, simple, est à mon sens très efficace, et certainement assez simple à reprendre, en tout cas pour les annonces en gare.

    sinon, bonnes vacances ! (ou bon retour le 24, plutot 😉 )

Les commentaires sont fermés.

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