Leur mission principale ? Lutter contre les incivilités, les actes de malveillance et apaiser des situations conflictuelles en gare et à bord de nos trains.
RENFORCER LA PRÉSENCE dans vos GARE
Historiquement, c’est en juillet 2016 que la Ligne C a accueilli ses premiers médiateurs. Répartis en équipes de 3, ils interviennent entre les gares de Choisy-le-Roi, Dourdan et Saint-Martin d’Etampes.
Depuis le 1er décembre 2021, 12 nouveaux médiateurs ont rejoint les équipes du RER C. Leur renfort permet de couvrir un nouveau secteur au nord entre les gares de St Gratien, Epinay-sur-Seine, Gennevilliers, les Grésillons et St Ouen.
Les médiateurs travaillent en mobilité : ils interviennent aussi bien dans les gares qu’à bord des trains.
+ de sécurité, moins d’incivilités
Les médiateurs ont 3 missions principales :
- Améliorer votre confort : si un voyageur fume en gare ou à bord, ils peuvent intervenir.
- Contribuer à la qualité de service : en empêchant un voyageur de descendre dans les voies, ce qui pourrait avoir des répercussions sur le trafic par exemple.
- Augmenter le sentiment de sécurité : la présence humaine peut aussi bien rassurer un voyageur qui se trouve seul dans une gare que dissuader certains individus de commettre des incivilités.
Pensez au 3117 !
Je profite de cet article pour vous rappeler que si vous êtes témoin d’une situation à risque ou victime d’une agression, vous pouvez composer les numéros d’alerte pour qu’une intervention soit organisée le plus rapidement possible.
Laëtitia
Les agents de médiation c’est bien mais les agents assermentés c’est mieux. Mais certainement plus cher.
En fait @mystik ce sont deux missions différentes. Les médiateurs ne sont pas là pour faire de la répression mais pour apaiser les situations qui risquent de déraper et assurer une présence dissuasive (autant la délinquance ne se laisse pas dissuader, autant une simple présence d’agents suffit à décourager une bonne partie des petites incivilités). Je dirais que ce sont deux dispositifs complémentaires, et surtout que l’intervention des uns n’empêche pas celle des autres le cas échéant.
Je rejoins Mystik91 pour les assermentés, car à un moment la médiation ne suffit plus, il faut la verbalisation.
Il n’y a rien à « médier » (pardon pour le néologisme !) pour des fumeurs dans le train du soir, ou pour des passagers qui ne portent pas le masque (incluant ceux qui l’ont sous le nez, c’est exactement pareil), ou qui mettent leur musique dans les voitures.
Tout à fait d’accord pour une méthode « soft » à quai, mais pas en voiture.
Faute de contrôle à bord des RER, il n’y a pas de contrôle des masques, musique, clope, et, plus récent (post confinement) verbalisation des personnes qui se croient dans leur salon (la série avec le son activé, les appels en visio et/ou haut-parleur, qu’on ne voyait guère « avant », mais qui sont bien plus nombreux maintenant). Pourtant, d’après les récents autocollants de-ci de là, chaque usage inapproprié est listé et l’amende est indiquée.
Pire, « ces gens » savent qu’ils sont hors des clous car dès qu’ils voient un uniforme ne serait-ce que sur le quai, ils arrêtent.
Dans un autre registre, gros consommateur de TGV, je note que dès qu’il y a le bruit caractéristique de la porte, hop les masques sous le menton ou le nez remontent d’un coup, et redescendent dès que le contrôleur est parti. Ou l’usage du paquet de chips qui dure 3 heures pour dire « je suis en train de manger »…
Est-il possible de texter au 31 17 7 la présence de nez à l’air ? de « mélomanes » ? Car ces personnes sont très vites agressives si on ne porte pas un uniforme… 🙁
Je doute fortement que ce soit le job du 31 17 7, dans ce cas, que faire, qui contacter ?
Pas plus tard que jeudi dernier, une dame d’environ 65 ans demande à son voisin trentenaire de remonter son masque (*). Ledit voisin lui répond sèchement en haussant le ton : « si vous avez peur dans les transports, alors ne les prenez pas ». C’est cette dame, masquée, qui a alors quitté sa place pour rester debout de St Michel ND à Juvisy pour ne plus côtoyer le crétin. Ce n’est pas normal.
Qui et comment prévenir dans ces cas-là ?
(*) justement c’est le nez qu’il faut couvrir, car c’est de là que SORT l’air potentiellement contaminé, pas de la bouche. Le masque ne protège guère les inspirations, même masqué, mais il retient « comme il peut » ce qui en sort, ce qui rend justement efficace le combo « 2 personnes, 2 masques », mais est d’une utilité plus que relative quand l’un des deux ne le porte pas, surtout côte à côte.
@Clem : Pour moi les agents assermentés peuvent aussi faire de la médiation tandis que les médiateurs ne peuvent faire que ça. « L’intervention des uns n’empêche pas l’intervention des autres » reste de la théorie car dans les faits, les crédits ne sont pas infinis donc toute embauche de médiateurs (ou plutôt paiement d’une prestation car c’est sans nul doute sous-traité) empêche l’embauche d’agents assermentés. Un exemple : une équipe de médiateurs devant une ligne de CAB n’empêche personne de frauder au contraire d’une équipe de SUGE.