Le code mission d'un train, c'est quoi ? Dans cet article, je vous explique sa fonction et comment il est créé.
J’ai décrypté les codes mission et leur nouveauté pour vous dans cet article.
MONA, ROMI, SARA, VICK…
Vous avez sûrement déjà dû apercevoir ces différentes séries de lettres sur les tableaux d’affichage ou sur l’écran en tête de train. Mais savez-vous à quoi elles correspondent ?
LE CODE MISSION D’UN TRAIN, C’EST QUOI ?
Le code mission, c’est précisément LE nom du train 🚆
Auparavant, il en existait 92 sur la ligne C, dont 33 utilisés couramment en semaine ouvrée ou en week-end. Les 59 autres correspondaient à des dessertes modifiées en raison de travaux ou autres situations perturbées programmées (grèves, travaux) recensées en amont.
Aujourd’hui, pour différentes raisons d’organisation, il en existe 155, dont 33 utilisés couramment. Les 122 autres correspondent à des dessertes modifiées en raison de travaux ou autres situations perturbées programmées ainsi qu’à des dessertes utilisées lors des perturbations que nous ne pouvons pas prévoir.
Notez bien que les codes missions ont pour rôle de faciliter l’information. Ils vous permettent de vous repérer et de savoir quel train vous pouvez emprunter.
En d’autres termes, ils définissent la destination du train et communiquent les informations sur leur desserte.
💡 Quand le code mission change, cela signifie que la desserte a été modifiée
QUI LES CRÉE ?
Les codes missions sont choisis en fonction des destinations du train et c’est la seule règle invariable. Cela veut aussi dire que cette liste est uniquement valable pour la ligne C.
Et c’est Jérémy, notre Référent IV BORD, le grand maitre des noms des trains qui se charge de concevoir les codes missions. Aucun code mission n’a de secret pour lui 🔍.
Voici quelques exemples :
👉 B pour Brétigny
👉 C pour Versailles Chantiers
👉 D pour Dourdan/Dourdan la Forêt
👉 E pour Etampes/St Martin d’Etampes
..
👉 V pour Versailles Château
Pour les 3 lettres qui suivent, lors de la dernière mise à jour de décembre 2022, il a été choisi que celles-ci devaient posséder des noms évocateurs, afin de vous faciliter leur mémorisation :
– Des prénoms/noms : CALI, CARA, CLEM, DELF, ELIN, HANA, JADE, KLER, LALA, LOKI, LUIZ, MAEL, OLIV, REMI, SAND, SIDO, STEF, ULKE, XAVI, YOUL, ZOUL
– Des objets : BOUL, CLOU, COLT, VELO
– Des onomatopées : CROC, DING, DONG, KWIK
et bien d’autres : COOL, DYVA, ECLA, ELAS, HOLA, MILK, QOTA, VELU, VETO, VILA, VRAC, XYLO, ZENN, ZOOM
Les EXCEPTIONs À LA RÈGLE
Eh oui, certains codes missions bénéficient d’une exception, tels que :
👉 I pour Ermont-Eaubonne
👉 K pour Chaville-Vélizy
👉 L pour Invalides
👉 N pour Pontoise
..
👉 P pour Pont du Garigliano
Prenons l’exemple du train pour terminus Pontoise.
Si nous suivons le raisonnement, nous devrions avoir un code mission commençant par P (étant donné que sa destination est Pontoise). Seulement le P ayant déjà été assigné à Pont du Garigliano, il ne peut pas être utilisé une seconde fois. Il a donc été enregistré sous le nom de NORA.
Comment cela s’explique ? Certaines initiales de codes missions ne correspondent pas avec leur leur terminus car cette règle n’a pas toujours existé et la création des codes missions se sont faites d’une autre manière (je vous parle d’un temps…que les moins de 20ans ne peuvent pas connaitre).
NOS RÉCENTES MISES À JOUR
Dans un monde en constante évolution, nos outils de l’information voyageurs évoluent également. Ces progrès nous ont conduits à enrichir la liste des codes missions de la Ligne C.
Afin de répondre aux différents changements de la Ligne C, de nouveaux codes missions ont été créés. Nous avons donc ajouté des codes missions pour :
• Tous les travaux prévus en 2023, notamment les travaux de régénération caténaire (qui font partie des situations perturbées programmées)
• Des combinaisons de situation perturbée inopinée (incidents par exemple) et des travaux (exemple : un train modifié pour travaux sur lequel s’ajoute une situation perturbée inopinée. Le code mission sera alors modifié une seconde fois)
Louise
Bonjour et merci Louise pour cet article même si j’espérais un peu de teasing sur le SA 2024…
Les parents des codes missions (originaires du RER C d’ailleurs) doivent se retourner dans leur tombe (façon de parler, il n’y sont peut-être pas…) car la détermination d’un code mission était tellement plus poussée à l’origine et jusqu’à il y a peu (visibilité sur la desserte, omnibus ou autre).
Certains sont des doublons que je trouve inutiles lorsque la gare d’origine est différente mais le trajet identique : un ZARA ou ZERA alors qu’en semaine un SARA vient de Dourdan ou Etampes, peu importe. Ce n’est qu’un exemple.
Egalement, j’ai longtemps milité pour que les codes missions soient modifiés en période adaptée (travaux, perturbation) mais je me rends compte qu’il y a un point très négatif à l’usage : un code mission c’est une desserte mais c’est également un temps de trajet « espéré ». Or je prends un exemple de ce matin : un SARA devenu SLOM (direct Brétigny/juvisy) sauf que ce train mettre le temps de trajet d’un SARA (et du coup Brétigny/BFM c’est 50% de temps de trajet en plus environ 30 minutes au lieu de 20 ce qui n’est pas neutre). J’ai vu bien plus de personnes que d’habitude se diriger vers le quai de ce « faux SLOM » et certains l’ont peut-être regretté…
Bonjour mystik91, effectivement je comprends votre déception.
En attendant les prochaines informations sur les nouveaux codes missions, sachez que je viens de publier l’article explicatif sur les changements à prévoir sur la Ligne en 2024 😉.
Au sujet des codes missions, si un train SARA devient un SLOM, cela oblige ce nouveau SLOM à devoir suivre les horaires de dessertes et de terminus du SARA (ne marquant pas les mêmes arrêts mais obligeant de respecter les horaires de passage).
Oui, le code mission change, mais naturellement, il doit respecter la vitesse de l’ancien SARA pour ne pas perturber l’ensemble des autres circulations.
J’imagine donc bien la frustration des voyageurs ce matin 😔.
Le point soulevé par @mystik91 est assez intéressant.
Je le dis tout de go, les codes missions de la ligne, qui n’étaient déjà pas simples à suivre en raison de sa complexité, sont devenus tout bonnement bordéliques !
Réutiliser les mêmes codes mission pour une desserte identique est une chose ; quand les missions ont des différences, c’est juste pas possible.
@mystik : les ZERA et ZARA avaient un intérêt : les premiers venaient de Dourdan et les seconds d’Étampes ; pour l’info voyageur en cas de travaux le weekend par exemple il était beaucoup plus facile de dire que « les trains ZERA et DEBA ne circuleront pas, mais les trains ZARA et ELBA si » au lieu de devoir faire des acrobaties du type « les trains ZARA qui viennent d’Étampes circulent mais pas ceux qui viennent de Dourdan ». Même problème qu’avec les VICK, d’ailleurs !
Mais le pire, c’est quand même qu’aujourd’hui il n’y a plus que la 1ère lettre qui veut dire quelque chose, alors que les trois suivantes avaient aussi un sens. Un I en deuxième position dénotait un omnibus entre Choisy et Juvisy. Un O dénotait un omnibus sur tout le parcours. Un U (dans un lointain passé, semble-t-il) dénotait un train direct entre Juvisy et Brétigny.
Sur d’autres lignes, les règles de composition des codes mission sont strictes. Sur la ligne D, ces lettres sont si strictement définies qu’une personne qui voit un code mission inconnu peut facilement deviner ce qu’il signifie (en particulier avec leur troisième lettre qui indique la branche empruntée au sud par ce train). Malheureusement sur la C nous avons apparemment suivi un chemin inverse. Ainsi, il existe le code BOUL qui est… direct BFM-Juvisy-Brétigny ! Et, je ne divulgâche pas, mais il va y avoir au moins un nouveau code à partir du 10 décembre dont le O en deuxième position n’indiquera pas un omnibus…
La RATP, qui a des contraintes différentes (en effet chaque couple code mission + numéro de série, sur les trains du RER A et B, doit être unique chaque jour), a été maline avec ses codes ZZ : en cas d’aléa, le code mission devient DOZZ avec D = la lettre de la destination et O = la lettre de l’origine. Le ZZ indique seulement une situation perturbée, mais elle suffit à faire savoir aux gens qu’il faut qu’ils consultent bien les affichages et restent attentifs aux annonces. C’est une façon très simple de gérer une situation complexe et je suis désolé qu’on ne procède pas ainsi, on éviterait la situation du « faux » SLOM qui, dans ce système, serait devenu un « SEZZ ».
‘soir !
@Clem, vous nous aviez caché que vous avez un code mission rien que pour vous 🙂
Pour le « U », j’ai souvenir du DUFY (qui devait ressembler plus ou moins au DIVY), du AOUT qui était voisin du CIME.
Le « O » final a perdu son sens avec le fort mal nommé DEBO et enterré avec l’hérétique CIMO…
Mode souvenirs : je me souviens aussi d’un temps où les ± ancêtres du DYVY(O) et ELAO étaient attelés ensemble, donc l’infogare affichait que la rame de tête allait à Dourdan, la rame de queue à Étampes.
Le coté dommage ces nouveaux noms est qu’après des années sur le blog à apprendre, comprendre, il va falloir s’y remettre… On s’y fera tous, mais on perd une logique qui était acquise pour les plus curieux du sujet.
J’imagine qu’on va avoir de nouveaux noms avec les nouveautés de décembre ! ?
Merci @Louise, en effet j’ai vu l’article ; j’ai été impatient d’une journée 🙂
Pour revenir aux codes missions, je me demande si maintenant que les écrans et applications affichent clairement « desserte modifiée » et les arrêts supprimés mis en avant car barrés, le code missions d’origine ne devrait pas rester. Bien sur, un DEBA/ELBA terminus Brétigny pour telle ou telle raison pourrait devenir un BALI (la desserte étant identique, le terminus simplement avancé) mais pour le reste, le cas pratique du faux SLOM que j’ai donné en exemple me laisse dubitatif. Sans parler des changements 2024 bien sur.
@Clem, je partage globalement votre point de vue depuis longtemps concernant les codes missions. Je ne comprends d’ailleurs pas que ce « O » en deuxième position ne soit pas sanctuarisé pour les omnibus.
@GillesS, effectivement le DUFY (puis très furtivement DUFO) désignait bien la desserte de Choisy vers Dourdan avant l’ajout d’Ivry (DIVY/DYVO).
Le « O » final avait été rajouté pour différencier la desserte ou non de Dourdan la F »O »rêt. Pour moi, mais je peux me tromper, il n’y avait aucune autre signification à ce « O » final, la 4e lettre ne servant qu’à permettre une prononciation convenable.
Pour les « souvenirs », il s’agissait des YETI/YACK/YVON/YVES… on y retrouve exemple ici http://le91.free.fr/transport/rermichr.htm pour le SA2000 qui me remémore que le TER (qui ne portait pas ce nom) qui s’arrêtait à Brétigny mettait 17 minutes pour rallier PAZ et que Dourdan était à 55 minutes de cette même gare malgré le temps de découplage à Brétigny…
@Gilles : je suis plein de surprises !
Il y avait effectivement un temps où les trains pour Dourdan et Étampes avaient un parcours commun. Ces trains utilisaient alors des codes mission commençant par un Y : le plus connu étant YETI, mais il y a aussi eu des YACK, YVES, YVAN et autres YVON.
Il y aura effectivement de nouveaux codes à partir du 10 décembre… mais chut, gardons un peu de suspense !
@Mystik : le Y final servait aussi à indiquer un train de pointe avec desserte intermédiaire entre Choisy inclus et Paris : CITY, DUFY. Ce Y est passé en deuxième pour indiquer Ivry. Et après ça c’est un peu parti en live 😅 mais effectivement c’étaient les deux exemples d’utilisation de la quatrième lettre pour autre chose que du phonétique.
@Clem : je suis d’accord à propos de la différenciation ZERA/ZARA mais toutefois le choix de ZERA n’est pas logique quand on voit que pour d’autres destinations on avait LARA/LARO, JARA/JARO et BARA/BARO donc pourquoi pas plutôt ZARA/ZARO ?
« Même problème qu’avec les VICK, d’ailleurs ! » Effectivement, il aurait été bien de différencier les VICK origine V-Chantiers ou Juvisy, tout comme les SARA origine Étampes ou Dourdan, ou encore les FOOT origine Chaville ou VMI. Par ailleurs pour ces derniers, ceux de la VMI s’appelaient FAST du temps des direct Ermont, mais ils sont ensuite devenus des FOOT lorsqu’ils sont devenus omnibus, ils auraient mieux fait de prendre un autre nom comme par exemple FONG où on aurait eu à la fois le N et le G en 3ème et 4ème lettre comme pour les deux terminus de la branche VMI d’où il vient.
Concernant les anciennes missions combinées Dourdan + Étampes, je me demande quelle différence de desserte avaient les YVES et YVON par rapport aux YETI. Chose qui m’a aussi intrigué, c’est que le retour des YETI qu’on voyait quasiment toute la journée s’appelait SLIM qui à l’époque était direct entre Brétigny et Juvisy, mais ensuite plus tard vers le milieu des années 2000 après que les missions « Y » aient disparues, ce même code mission SLIM était encore utilisé mais uniquement en contrepointe du soir, et cette fois il desservait les gares entre Brétigny et Juvisy ce qui n’était pas le cas avant.
@svyt94 : en réalité, ZERA existait avant LARA/LARO JARA/JARO BARA/BARO. Ce sont ces codes qui ont dévié de l’ancienne norme ZERA/ZARA.
Pour les autres remarques, il faudrait pouvoir consulter des fiches horaires de l’époque…
Quand bien même ZERA ait été crée avant, je n’ai jamais compris le double emploi du A et du E en 2ème lettre pour les directs entre BFM et Juvisy, qu’ils desservent le Val d’Orge ou non, alors qu’ils auraient pu être différenciés par la desserte ou non des gares entre Juvisy et Brétigny. Pourtant ça aurait pu être un peu plus clair durant la période des KEMA, GUTA et LURA où la 2ème lettre était un peu plus respectée, quoiqu’on avait toujours DEBA desservant le val d’Orge qui faisait tâche par rapport aux SARA, LARA, GATA, PAUL, BALI qui avaient la même desserte. Je ne parle même pas de St-Martin d’Étampes qui a aussi fichu le boxon avec sa voyelle E en 1ère lettre, incitant à prendre une consonne en 2ème lettre. Ils aurait mieux fait de lui donner une consonne comme le T qui est pas mal présent dans le nom de la gare, et Ermont Eaubonne qui occupait cette lettre T à l’origine aurait alors pu prendre le E ça aurait été moins gênant pour cette gare étant donné qu’elle sert de terminus seulement occasionnellement en dehors de la navette depuis Argenteuil, surtout qu’elle a par la suite pris le I et abandonné le T qui a été réattribué à Javel.
C’est justement ce qui a été fait pour Austerlitz qui avait à l’origine le A et qui a ensuite commencé à prendre le Z justement lorsque les ZERA/ZARA sont apparus, en même temps que ZICK ou le ZOTA qui était pourtant identique au AONE du petit matin, ainsi que ZORA qui je crois est apparu un peu plus tard. Du coup le A et le Z ont cohabité durant quelques années jusqu’à l’an dernier. C’est seulement depuis cette année que le A n’est plus du tout utilisé pour Austerlitz.
On a toutefois pu revoir cette lettre A furtivement pour la fête de l’huma où les trains étaient détournés par Gare de Lyon via les voies de la ligne D car la C était fermée au nord de Juvisy pour travaux, avec les AMUH (Huma à l’envers) et AMUJ (le J à la place du H signifiant l’arrêt à Juvisy).
Fait amusant au sujet du terminus de Pontoise, puisque cet exemple est détaillé :
— Avant que la ligne C n’arrive à Pontoise, le code N était réservé au terminus de Montigny-Beauchamp. Le code G, lui, était dédié à Argenteuil.
— Lors du prolongement de la ligne de Montigny-Beauchamp à Pontoise, les trains NORA ont été prolongés de Montigny-Beauchamp à Pontoise, qui a alors récupéré le code N.
— Et c’est lorsque la ligne C a perdu la branche Argenteuil, reversée à la ligne J, que les trains GOTA ont été envoyés à Montigny-Beauchamp, qui a alors récupéré le code G. C’est aussi ce qui explique cette bizarrerie.
D’autres lettres avaient déjà été utilisées précédemment : F et Z pour Pereire Levallois et Pont Cardinet à l’époque de la navette ; T pour Ermont-Eaubonne…
Merci pour ces partages Clem 😊 Toujours autant intéressants !
Ce recyclage du GOTA est selon moi d’un ridicule, ils auraient mieux fait de le nommer GORA. D’ailleurs je ne comprends pas que des missions ayant les mêmes dessertes et leurs terminus situés sur la même branche n’aient pas la même terminaison c’est à dire les 3 dernières lettres identiques, où seule la première lettre change en fonction du terminus. Même chose pour MONA/ROMI.
A propos des SLOM qui se transforment en SARA et de la frustration des voyageurs…
Depuis la rentrée de septembre les SLOM que je prends ne sont quasiment jamais à l’heure. Un SLOM est censé nous faire gagner 7/8 minutes sur un SARA. Mais comme environ 80% des SLOM que je prends ont un retard allant de 4 minutes (donc comptabilisé à l’heure !!) à 15 minutes environ 3 matins sur 4, le bénéfice du SLOM est totalement annulé et, statistiquement, les SARA sont devenus plus rapides que les SLOM (un comble!). Sans parler des suppressions de train en dernière minute…
Avec le passage à 12 trains directs par heure entre Juvisy et BFM, je crains le pire pour les SLOM qui sont souvent déjà en retard à l’arrivée à Brétigny…
Bonjour,
je pense que les nombreux retards sur les SLOM surviennent principalement à l’approche de Paris et résultent de répercussions de désheurements sur les voies bis.
En effet j’ai l’impression que les missions de et vers Brétigny, NARA et LARA le matin, BALI le soir, sont programmées pour circuler aussi bien sur voies bis que sur voies centrales, car le temps de trajet Paris – Juvisy sans arrêt est de 15 ou 16 minutes, contre 11 ou 12 pour les missions de et vers Étampes, ELAO et SLOM.
Ce matin, voici la situation que j’ai observée à bord du KYVI quittant Brétigny à 8 h 25 (quasiment à l’heure), et sorti de Paris avec un quart d’heure de retard.
Juvisy a été atteint avec 3 ou 4 minutes de retard. Entre Juvisy et Choisy-le-Roi la marche a été lente. En interrogeant IDF Mobilités je comprends que c’est le VITY, omnibus juste devant, qui est en retard. Ce même VITY a dû retarder le LARA de Brétigny entre Savigny et Juvisy, et le LARA a été envoyé sur voies centrales pour arriver plus vite à Paris. Ce ne peut être que lui qui nous a dépassés vers Vitry.
Le SLOM est donc passé derrière le LARA sur voies centrales et a dû lui-même être ralenti à l’approche de Paris, du possible fait qu’il n’y avait plus de place à Bibliothèque… Toujours est-il qu’à l’arrivée du KYVI à Bibliothèque je n’ai pas vu de LARA à quai, puis j’ai vu arriver le SLOM, ses portes s’ouvrir… quelques secondes avant que le KYVI à bord duquel je suis resté ne sonne la fermeture des siennes.
Ce qui m’a bien fait sourire dans les codes mission, ce sont les CLOU qui circulent avec la même desserte que les VELO mais dans l’autre sens… mais ce trait d’humour est-il tant apprécié que ça entre Choisy et Juvisy ?
Blague à part, une rationalisation des codes mission comme sur la ligne D nécessiterait de modifier certains noms de terminus pour que ça sonne (alternance consonne – voyelle – consonne – voyelle), à commencer par [Saint-Martin d’]Étampes. De quoi désorienter un moment plus d’un usager…
Et si on attendait que la ligne C fonctionne avec plus de fiabilité et d’efficience avant de refondre les codes mission ?
On pourrait techniquement décider d’une consonne équivalente pour la deuxième position. Dans un projet que j’avais envoyé avant le grand chambardement des codes, j’avais par exemple proposé pour les directs Juvisy/Brétigny de pointe la lettre U (précédemment utilisée pour cela), et je proposais de la lettre V pour les missions commençant par une voyelle ou si la prononciation le nécessitait.
Et ben je comprends mieux d’où vient cette pagaille ! Donc c’est bien confirmé que la volonté est de vouloir avant tout utiliser des prénoms, noms, objets, etc… dans l’idée pourquoi pas, mais le choix était très vaste donc ils pouvaient très bien choisir une 2ème lettre spécifique en fonction de la desserte omnibus ou semi-directe, voire même la 3ème pour un autre paramètre comme par exemple la branche d’origine.
Sinon, concernant les codes missions cités dans l’article il y en a plein que je n’ai jamais vu (environ la moitié), mais pour quelques uns d’entre eux je pense avoir deviné la signification comme par exemple le fameux CLEM (hommage à notre cher connaisseur. lol.) qui doit sûrement être un SLOM rendu terminus V-Chantiers, de même que le CARA pour un SARA. Pour d’autres, je n’ai aucune idée de la signification qu’ils pourraient avoir.
A noter que lorsque Roger Tallon, qui a conçu la signalétique RER, a inventé les codes mission, le but était précisément d’utiliser des prénoms féminins de quatre lettres faciles à retenir, dont la deuxième lettre indiquait la desserte intermédiaire. Les codes les plus anciens de la ligne encore utilisés aujourd’hui étaient MONA, ROMI, JILL, LOLA, LARA, SARA… et il y avait des ELSA, ANNE, VERO, CARO, JADE… et puis avec la multiplication des missions, ça n’a pas suffi : d’abord ont été introduits les noms masculins pour des missions ponctuelles (SVEN, JOEL, PAUL, YVES…), et puis bah très vite ça n’a pas suffi non plus…
Si j’ai bien compris,au SA 2024, les SLOM vont devenir des VLOM ? (Puisque terminus Versailles Rive Gauche ?)
Bonjour @Etiennedg,
Il restera 2 SLOM en pointe du matin, les deux premiers trains de la pointe en fait. Les suivants qui iront à Versailles Château auront pour code VETO.
Une des raisons de ce changement est que « VLOM » serait trop proche de SLOM et l’enchaînement V+L serait peu audible lors des annonces sonores.
Je me doutais bien que ce serait VETO. Pour info ce code mission existe déjà, je l’ai vu une fois il y a quelques mois durant la période où les VICK/CIME/JILL devenaient des VARA/CEBO/JEBA le soir (rendus directs entre Juvisy et BFM dans les 2 sens), c’était un soir où des VARA venant de Versailles Chantiers ne desservaient pas Savigny-sur-Orge.
Concernant la première lettre, la quasi-totalité des lettres de l’alphabet sont utilisées pour la ligne C. La seule que je n’ai encore jamais vu c’est le W mais si ça se trouve elle est aussi utilisée, si c’est le cas je serais curieux de savoir pour quel terminus. Ceci-dit, dans le système RATP le W en 1ère et 3ème lettre désigne les trains vides, avec la destination en 2ème lettre et l’origine en 4ème.
Bonjour,
la desserte du dimanche 10 décembre dévoile deux nouveaux codes-missions : VACK et JUJU. La différence par rapport aux VICK et JILL est la desserte de la gare des Ardoines.
Ce nouveau service annuel va enterrer davantage le sens de la deuxième lettre, avec des combinatoires de desserte (arrêts non desservis) qui s’accroissent…
Bonjour,
Encore un beau bazar ce matin mais aussi sur les codes missions. Vu à Brétigny : un KYVI resté KYVI mais avec desserte du val d’orge ajoutée. Un SLOM renommé JOBI avec desserte du val d’orge ajoutée mais toujours terminus SQY. Il n’y a pas de cohérence. A mon avis il faut vraiment arrêter de modifier les codes missions. C’était finalement une mauvaise idée (y compris de ma part) il y a quelques années. La mention de desserte modifiée suffirait. Un argument supplémentaire me vient : la desserte peut être modifiée plusieurs fois en ligne et modifier le code du train à chaque fois n’aurait pas de sens.
Je n’ose rien dire car je suis un râleur 🙂
Mais pareil, ce soir c’était fluctuant : le DYVU annoncé ce mercredi soir au Garigliano était départ Garigliano (bon peu importe finalement, ce qui compte c’est la desserte qui suit le train Origine), puis a commencé DIVY (girouette éteinte, feuille A3 en cabine), puis est redevenu DIVU, puis à Champs de Mars est redevenu DIVY, puis après DIVU, puis à Juvisy est redevenu DIVY mais, par annonces, l’empathique conducteur nous a annoncé une desserte DIVU.
De quoi déboussoler les passagers à quai. A bord, ça allait, mais à quai…
Et à Juvisy : « le train a coté est un ELBA ». Une fois le transbordement fait, « oups, c’est un ELAO, désolé c’est ce que m’a dit le COT ». Donc retour des val-d’orgiens vers le DYVU qui restait affiché à quai et à bord DIVY, mais le conducteur a rappelé gentime,nt qu’il était DIVU (et le train derrière lui aussi).
Pas toujours simple. Tant pour la SN… pardon l’opérateur de réseau, que pour les passagers 😀
Pour les annonces, au choix : uniquement un drame « quelques heures plus tôt » (oui, quand ? 14h ? 18h ?), en même temps sur les écrans « des individus sur les voies » dès Garigliano, une intervention de la SUGE à Juvisy (mais là c’était immédiat c’est vrai, mais dans le même temps on entendant « accident voyageur quelques heures plus tôt »).
Il y a eu des complications mardi 28 au soir (le DIVU a à nouveau remplacé le BALI), ce matin ça a été très compliqué à cause d’un bruit, et ce soir moult DYVU.
Ma suggestion : expliquer (mais pour de vrai :-D) ce qu’est un bruit, comment l’interpréter, quel risque pour le passager ? Je ne peux pas oublier l’ « incident » d’un « élément de voie » qui a transpercé le voiture, avec risque énorme pour le passager et sur lequel on n’a jamais eu de retour malgré le risque encouru ( malignec.transilien.com/2018/02/23/retour-lincident-de-chantier-a-hauteur-de-gare-dablon-jeudi-22-fevrier/ )
Sur le DIVY, j’avais suggéré justement il n’y a pas si longtemps, qu’en cas de soucis avec le BALI, le DIVY prenne le relai, et il m’avait été répondu (difficile à retrouver sur un forum, mais j’y arriverai) que ça, « ça dépend d’IDFM », mais il y a quelques jours, après avoir témoigné de la satisfaction de voir que c’est dans les faits faisable, j’ai eu en réponse « c’est fréquent que le DIVY devienne DIVU ppur remplacer le BALI ».
Pourrai-je savoir pourquoi ce qui était inapplicable lors de ma première demande (« c’est pas nous c’est IDFM ») soit devenu « c’est fréquent » quand je dis « tiens, c’est cool que ce soir il y ait un remplacement » ?
@Gilles :
Je ne sais pas qui a osé déclarer que la substitution des BALI en cas d’aléa dépendrait de IDFM. C’est probablement la seule chose qui ne dépend pas d’IDFM, et bien que le code DYVU me soit inconnu, comme je vous l’ai dit il est fréquent que les DYVI récupèrent les arrêts des BALI en cas de problème, pour deux raisons : ils circulent en partie sur les voies lentes, et aussi ils viennent juste derrière le BALI.
Comme je l’ai expliqué l’autre jour, il est probable que ce soient les ELAO qui récupèrent généralement ce rôle à l’avenir puisque ce sont eux qui circuleront derrière les BOBA et BALI.
@mystik : malheureusement quelqu’un a eu la brillante idée de rendre les codes mission complètement illisibles, probablement quelqu’un qui les voit comme un indicatif technique uniquement, alors qu’ils servent avant tout à l’information voyageurs. Mais vu à quel point c’est remonté par toutes les équipes depuis des mois, je pense que ce quelqu’un est brillamment têtu.
@Clem : à ce rythme autant remettre en affichage les numéros de trains. Ah non, ça permettrait de savoir facilement lequel est en retard ou supprimé 🙂
Concernant l’entêté décideur des codes missions ça me fait penser à mon boulot : des codes de sites avec des chiffres et des lettres et toute une logique derrière. Puis les personnes s’en vont, de nouveaux décideurs se contrefichent de l’historique voire de l’histoire puis tout est modifié avec perte totale de la logique et toute la numérotation n’a plus aucun sens sans avoir réfléchi une seconde que toute la précision qui avait été mise en place était bien utile pour bon nombre de services. Ça serait bien que celui en place chez vous se remette en question ou que vous puissiez prendre un café avec lui pour lui expliquer que l’histoire a un sens et que les géniteurs de ces codes avaient une réflexion derrière.
@Gilles, que le DIVY reste DIVY. Il y a maintenant de nouveaux écrans (un nouveau logiciel) pour indiquer desserte modifiée, barrer des gares en rouge, en rajouter. Ce que nous n’avions pas à l’époque. Evidemment ça ne résout pas la confusion si la desserte est modifiée plusieurs fois en ligne comme vous avez pu le décrire pour hier, mais à part un mauvais concours dans les bureaux Transilien SNCF Voyageurs (ou je ne sais quelle autre filiale) à qui trouvera le nouveau code mission qui ne rime à rien, ça ne nous rend aucun service et ne nous apporte aucune précision car ça n’est accompagné d’aucune fiabilité ni cohérence.
Bonjour,
vu hier soir à Pont-du-Garigliano à 17 h 42 : derrière le DYVI un train BOBO terminus… Saint-Michel-sur-Orge.
Le ridicule ne tue pas, dit-on.
@Quentin effectivement je l’avais remarqué celui-ci sur les horaires, par contre il devait aller à Bretigny mais comme nous n’avons aucun détail des dessertes sur les super fiches horaires pdf dont nous devons nous contenter…
@mystik91 : Apparemment les codes missions peuvent être changés seulement avant le début du service commercial du train, c’est à dire lorqu’il n’a pas encore démarré son trajet depuis la gare d’origine. Dès lors que le train a commencé son service commercial, le code mission ne peut plus être changé. C’est sans doute pour cette raison qu’on voit souvent des dessertes modifiées sans changement de code mission, parce que la modification est faite en cours de trajet.
@Clem : Et oui ! Comme il est totalement assumé dans cet article, « Pour les 3 lettres qui suivent, lors de la dernière mise à jour de décembre 2022, il a été choisi que celles-ci devaient posséder des noms évocateurs, afin de vous faciliter leur mémorisation », et malheureusement le choix se fait au pif sans signification particulière même pour la 2ème lettre, contrairement à une certaine époque où la 2ème lettre était la plupart du temps scrupuleusement respectée. Par ailleurs, pour revenir à ma remarque du 20 octobre sur les directs Paris – Juvisy, j’ai depuis remarqué une chose. À l’origine, les missions directes entre Paris et Juvisy ET desservant le Val d’Orge avaient A comme 2ème lettre. On avait BALI, LARA, NATH, PAUL, SARA, YACK, voire même VAAL à une certaine époque. Les ELBA et DEBA sont apparus bien après, sans doute lorsque les missions Y… se séparant à Brétigny ont disparues. Auparavant, à l’époque où BFM n’existait pas encore, les lettres E et L étaient utilisés pour les directs Paris Austerlitz – Juvisy et Juvisy – Brétigny (exemples : YETI, ELSA, SLIM, etc…), tout comme le V qui était surtout utilisé le matin (YVES, YVON, SVEN, …).
@Quentin et mystik91 : Ce BOBO devait à la base être terminus Brétigny. En fait c’est comme un BALI mais desservant en plus Choisy-le Roi. Autrement dit, c’est comme un futur BOBA mais sans arrêt entre BFM et Choisy. On peut voir les détails de chaque train sur le site sncf.com en sélectionnant une gare dans la barre de recherche, il y a la liste des prochains trains qui passent dans la gare selectionnée et si on clique sur un de ces trains on peut voir toutes ses dessertes en détail et à jour.
@mystik : fait amusant, les numéros de train sont une donnée publique. J’ignore pourquoi Transilien refuse de les afficher — mais il faut noter que c’est une pratique courante dans les réseaux RER chez nos voisins. D’ailleurs, certains réseaux TER s’y mettent aussi.
C’est pourquoi j’utilise ma propre appli maison pour suivre les choses, et j’y affiche bien entendu les numéros de train puisque ça permet de les différencier…
@Clem si seulement on avait accès à votre application… On voit aussi les numéros sur Ma Gare SNCF de mémoire mais chut… qu’ils ne la suppriment pas.
Effectivement @Quentin a raison le code ne change plus une fois le départ fait. Nouvelle matinée de galère, nouvel exemple : ce matin un JOBI arrive à Juvisy et desservira finalement BFM et PAZ. Ce « J »OBI avait donc été imaginé terminus Juvisy. Sur les écrans il y avait sa desserte initiale avec les gares barrées au delà de Austerlitz (il allait je ne sais plus où à l’est, SQY probablement). Donc au final on se retrouve avec l’affichage de la mission initiale barrée à l’écran sans connaitre le nom initial du train, un nom modifié et un terminus modifié de nouveau.
Quel désastre : une ligne directe BnF Vauboyen (CIME, VICK) toutes les 15 minutes aux heures de pointe, remplacée par un changement à Massy + 10 min d’attente (pas de chaises, peu d’abris), même temps de parcours et toutes les 30 minutes aux heures de pointe. Une amélioration de la ligne ?
Bonjour,
Comme dit dans l’article de Louise ci-dessus, le SA 2023 comprend 155 codes missions. Quasiment tout au long de l’année, j’ai régulièrement observé les dessertes des trains et j’ai pu en relever 141 sur les 155, dont 25 que j’ignore totalement la desserte ou que j’ai seulement deviné sans en avoir eu de confirmation. J’ai également listé à la fin les 12 nouveaux codes missions ajoutés pour le SA 2024.
https://i.imgur.com/byc4jgs.jpg
Pour ceux qui se demandent pourquoi les gares d’origine ne sont pas précisées, c’est simplement parce que désormais les codes missions ne les différencient plus contrairement à avant pour certains. En l’occurrence, un code mission dans le sens nord vers sud peut être tant origine Pontoise que Versailles Château ou SQY ou n’importe quelle autre gare située au nord ou à l’ouest du terminus. Toutefois, pour les missions pouvant circuler entre Choisy et Massy (sauf si sans arrêt entre ces 2 gares), il est précisé s’ils passent par Juvisy ou par la branche Orly. Ainsi, pour le sens sud vers nord, s’il est écrit « via Pont de Rungis » la gare d’origine peut être n’importe laquelle située entre Choisy-le-Roi et Versailles Chantiers via la branche Orly, s’il est écrit « via Juvisy » la gare d’origine peut être n’importe laquelle située entre Choisy-le-Roi et Saint-Martin d’Étampes, Dourdan la Fôret ou Versailles Chantiers via Juvisy. Pour l’autre sens, cette précision est indiquée uniquement pour les terminus Versailles Chantiers et Massy Palaiseau.
Si certains d’entre vous connaissez des codes missions en vigueur au SA 2023 qui n’apparaissent pas dans ma liste, ou les dessertes de ceux listés dans la partie « DESSERTES INCONNUES OU NON-CONFIRMÉES », n’hésitez pas à me le faire savoir.
Bonjour @Svyt94,
Jusqu’en 2022, j’éditais annuellement un guide détaillé des codes mission de la ligne C.
Malheureusement fin 2022 un… fin employé de Transilien a eu la bonne idée de démolir les règles de composition des codes mission et de s’amuser avec. Résultat, non seulement la plupart des codes n’ont plus aucun sens, mais en plus des codes apparaissent mystérieusement à certaines occasion, sans qu’on puisse deviner ce qu’ils signifient.
Probablement un employé qui n’a pas compris que les codes mission n’étaient pas une donnée interne mais bel et bien un outil d’information voyageur.
J’ai donc renoncé à mon guide annuel.
Ce problème est particulièrement visible maintenant que beaucoup de codes ont changé avec le nouveau SA, car il était moins problématique lorsque la plupart des codes restaient ceux auxquels on est habitués.
@Louise : j’ai beaucoup à dire sur le sujet et je suis prêt à échanger avec toi quand tu veux.
Bonjour Clem.
Je le sais tout ça, et d’ailleurs on a déjà eu l’occasion d’en discuter ensemble à plusieurs reprises. Mais justement, raison de plus pour que je me permette de prendre la relève car le but est que les usagers les connaissent et vu que c’est devenu compliqué à cause des raisons que vous soulignez, ma liste bien que pas totalement complète devrait beaucoup aider. Après tout, s’il y avait des règles de composition aussi claires que sur la ligne D, il n’aurait pas été utile de faire une telle liste.
Effectivement, on est très loin des années 90 où la 2ème lettre avait une signification précise et presque toujours scrupuleusement respectée avec O pour omnibus sur tout le parcours, I pour direct entre Paris et Choisy et omnibus entre Choisy et Juvisy, A pour direct entre Paris et Juvisy et omnibus entre Juvisy et Brétigny, U pour semi-direct entre Paris et Brétigny avec arrêts à Choisy et Juvisy, E ou L pour semi-direct entre Paris et Brétigny avec seulement un arrêt à Juvisy, et V pour la même chose mais probablement avec des dessertes différentes à l’ouest.
Bonjour à tous, « L » : SLIM et SVEN devaient différencier les missions avec ou sans arrêt autour d’Issy
@mystik91 : à ma connaissance, dans les années 90 les SLIM étaient le trajet retour des YETI circulant quasiment toute la journée et donc devaient être direct entre Chaville Vélizy et Issy Val-de-Seine à l’époque nommé Issy-Plaine. Quant aux SVEN il me semble qu’ils circulaient essentiellement en pointe du matin, et la différence avec les SLIM devait effectivement être sans doute la desserte à l’ouest, peut-être omnibus ou bien aussi des arrêts en moins mais différents, je ne sais pas du tout. Il y a également eu des SLOW. La différence entre ces missions devait être similaire à celle entre les YETI / YVES / YVON pour l’autre sens.
En revanche, au milieu des années 2000 jusqu’à fin 2007 les dessertes ont été modifiées, les SLIM desservaient désormais le Val d’Orge ce qui n’était pas le cas auparavant et à l’ouest ne desservaient pas Issy et Chaville Vélizy, et les SVEN étaient toujours direct entre Brétigny et Juvisy mais à l’ouest la desserte était la même que les SLIM.
J’ai également cru comprendre qu’à l’origine les codes avec U en 2ème lettre tels que les DUFY et PUMA n’avaient pas d’arrêt à Choisy et que celui-ci a été ajouté ultérieurement, peut-être suite à l’ouverture du TVM fin 1993 ? Si c’était le cas, alors il est possible qu’auparavant U était l’équivalent voyelle du V comme E l’était pour le L, et alors la différence entre U/V et E/L devait être effectivement omnibus ou avec 2 arrêts en moins à l’ouest.
Merci pour le partage de cette mémoire @Svyt94
Plein de choses que je n’ai pas comprises, dont l’ex-signification du « O » final, mais en tous cas j’ai mis sur la page Wikipedia (pourtant déjà trop longue, pas à jour et incompréhensible pour le néophyte) de la ligne tout ce qui me semblait parfaitement clair et important. J’espère que ce sera conservé, pas sûr que tout le monde partage mon avis, d’autant que des commentaires d’un carnet-Web ne sont pas considérés comme des sources fiables… En tous cas je comprends enfin pourquoi il y avait ces incohérences dans le nommage depuis tant d’années, j’avais repéré les mêmes que vous… encore un héritage de Roger Tallon sabordé…
@StephaneAscoet il ne faut pas se fier à Wikipedia où certains utilisateurs font parfois n’importe quoi. Par exemple, il y en a un qui nous a inventé un ZACK qui à ma connaissance n’existe pas (du moins pas encore), ou bien il y a aussi ZERA et ZOTA qui ont disparus depuis déjà plusieurs années mais qui figurent toujours sur l’article. Et si on a le malheur de mettre à jour la liste même avec les infos correctes, il y en aura toujours qui pourraient être capable d’annuler les modifications sans raison valable, c’est pour ça que personnellement je vais rarement sur ce site.
Dans un commentaire précédant datant d’il y a un peu plus d’un mois, j’ai posté un lien avec une liste des codes missions que j’ai depuis modifié. Désormais il y a les 155 codes missions du SA 2023 au grand complet + 15 nouveaux dont quelques occasionnel que j’ai pu voir depuis. Toutefois, parmi les 155 de 2023, certains dont notamment les destination Versailles Chantiers et Massy Palaiseau autres que CIME et MICK empruntant l’ex-branche C8 ne seront vraisemblablement plus jamais utilisés et devraient logiquement être à l’avenir supprimés du registre (si ce n’est pas déjà fait) puisque la branche C8 a été remplacée depuis décembre dernier par le T12 et la ligne V, c’est pour cette raison que je les ai listé à part.
Concernant le O final, il servait surtout à différencier les destinations Dourdan la Forêt des Dourdan, différenciation qui existe depuis fin 2011. Pour le reste, encore une fois comme Clem et moi-même l’avons souligné à plusieurs reprises, les 3 dernières lettres n’ont plus aucune signification parce qu’apparemment certaines personnes à la direction de la ligne qui n’ont pas l’air d’y connaître grand chose en ont décidé ainsi. Jusqu’au SA 2022 ça passait encore, bien que ce n’était déjà pas toujours respecté, mais depuis le SA 2023 la grande majorité des nouveaux codes missions sont désormais choisis totalement aléatoirement, et ça s’est encore empiré cette année.
Malheureusement je ne peux que concourir à l’intégralité de ce commentaire… y compris sur le fait que les pages Transports de Wikipedia sont de vrais cauchemars dans lesquels on passe son temps à s’écharper pour des bêtises, ce qui fait que je n’y participe plus du tout non plus depuis longtemps. Et d’ailleurs les transports déchaînent les passions parce que c’est la même chose dans les autres langues dans lesquelles je participe à Wikipedia…
(Le seul bémol que j’y mettrai c’est que la ligne V n’existe pas en réalité, elle ne doit être créée qu’au SA 2025, mais comme Île-de-France mobilités a décidé de communiquer dessus quand même bah… on ne vous en veut pas !)
Encore 2 codes missions découverts hier matin (lundi), et le plus intéressant est que l’un d’eux n’est pas nouveau mais plutôt le recyclage d’un historique. C’est le grand retour du NATH ! Pour rappel, ce code mission a longtemps existé depuis les débuts de la ligne jusqu’à fin 2007, à l’époque il était similaire à l’actuel NARA mais il était en plus direct entre Porte de Clichy et Ermont Eaubonne. Cette fois, il correspond à un NICO sans les arrêts à Vitry et Ivry.
L’autre code découvert lundi matin est NOAH qui est le NAJA ne desservant pas Les Ardoines.