Le tabac, c'est tabou ?
Notre article d’octobre dernier portait sur un rappel de la loi Evin et les actions mises en place dans ce cadre.
Il a suscité beaucoup de réactions, avec plus de 170 d’échanges rien que sur le Blog.
Le tchat d’octobre a également souligné votre engouement pour le sujet.
Avant de vous proposer une nouvelle approche du sujet, voici tout d’abord, de façon très synthétique les 4 points que vous avez le plus abordés.
Vous nous avez dit
– De verbaliser davantage. Sur ce point, nous continuons nos actions de verbalisation. C’est une très forte demande de votre part.
– Le tabagisme passif. Certains soulignent leur incompréhension face au non respect des fumeurs envers les non-fumeurs, ainsi que toutes les conséquences sur le bien être et la santé, au-delà de l’odeur déjà fortement dérangeante.
– D’installer des cendriers dans la gare pour éviter les mégots jetés sur les quais et sur les rails, qui engendrent une pollution visuelle et contribuent à l’impression de saleté de la gare.
– De rendre toutes les gares « non fumeur ».
Pour ces 2 derniers points, nous ne pouvons satisfaire ni l’un, ni l’autre. Tout simplement car ce genre de décision ne nous appartient pas.
Toutefois, face à tant d’enthousiasme de votre part sur le sujet, je vous avais promis de revenir vers vous.
Cette fois, j’aborde le thème sous un angle différent.
(On ne pourra me faire le reproche de ne pas tout essayer ! 😉 )
Mais qui sont ces fumeurs?
Pour moi, comprendre les gens et essayer de mieux les connaître est essentiel.
Lors d’un déplacement avec ma collaboratrice Claire, nous étions sur le quai de la gare de Bibliothèque François Mitterrand pour attendre notre train en direction de Massy Palaiseau.
Avec notre œil aiguisé et fortes de tous les posts que vous avez envoyés sur le sujet, nous en avons profité pour observer un peu les bouts de quais…
Sans surprise aucune, certains profitaient de cette attente pour « en griller une ».
J’ai regardé Claire, elle m’a regardé. Je l’ai regardée, elle m’a regardé…
« Ça te démange toi aussi? » ; « Plutôt oui… » ; « Oui mais… comment vont-ils le prendre? Parce qu’avec nos petits bras musclés, on ne va pas faire le poids si jamais ils le prennent mal… » ; « C’est vrai. Mais quand même… On est là… On y va! »
Et c’est ainsi que nous nous sommes retrouvées à aller aborder ces fumeurs, discuter avec eux pour savoir tout d’abord s’ils étaient au courant de l’interdiction de fumer, et puis essayer de comprendre pourquoi ils le font quand même…
(Et tant pis pour notre train MONA!)
Rassurez-vous, tout s’est plutôt bien passé! (comme quoi… Et puis, ce que l’histoire ne dit pas, c’est que -quand même- j’ai fais de la boxe française… donc presque pas peur!)
Ok, au début j’avoue, on ne s’est pas présentées comme faisant partie de SNCF. Tout du moins pas lorsque nous engagions la conversation. (Pas peur mais pas folles non plus!).
Devant tant de courage, je ne vais donc pas rater l’occasion de partager quelques-uns de ces échanges avec vous.
Attention toutefois avant de lire la suite, il est important pour moi de préciser que nous ne stigmatisons personne, mais essayons d’être dans un réel échange.
(OK OK, j’arrête mon blala et je commence…)
Les temps forts de nos échanges
*Un jeune homme de 20-25 ans
-« Y’a pas de zone fumeurs, donc je ne peux pas faire autrement. Rien à f**** si c’est interdit! »
Dialogue (très) bref. Le jeune homme est monté dans son train, s’est installé et a mis direct les pieds sur le siège d’en face.
Moralité? (On a dit qu’on n’était pas dans le jugement! Même si on en a très envie…)
*Une dame de 45-50ans
– « Si je me fais verbaliser? Je recommencerai sûrement à fumer ici. Mais jusqu’à combien de fois?… Je ne sais pas. J’avoue que l’effet de masse y fait beaucoup: des gens fument déjà, alors j’y vais aussi. Je suis plus mal à l’aise si personne ne fume déjà. Je ne fume d’ailleurs qu’en bout de quai pour éviter au maximum de déranger les autres voyageurs.
Lorsque quelqu’un vient me voir et me le demande, j’écrase alors ma cigarette. Et je ne fume jamais à bord des trains par contre!
Pourquoi je fume ici? C’est lié à l’attente: je rentre du travail, et Bibliothèque François Mitterrand est l’endroit où je fais ma correspondance. Ce moment d’attente, si court soit-il, appelle une cigarette car je n’ai rien d’autre à faire. C’est devenu une habitude en fait.
Je suis une grosse fumeuse, je fume un paquet par jour! »
*Une jeune femme de 20-25 ans
« Les gros stickers « non fumeur » au sol? Je n’avais même pas vu! J’ai tellement l’habitude de cette gare, je n’y prête plus attention. Je fais un long trajet en transports tous les jours. Le matin, je suis pressée pour aller au travail et je profite de mon trajet entre chez moi et la gare pour fumer (avant d’entrer en gare du coup.) Le soir par contre, je suis plus détendue et comme le trajet est long, je profite du changement dans cette gare pour y fumer. Souvent je me rapproche des autres fumeurs qui sont déjà là. Mais je peux aussi m’isoler pour fumer même s’il n’y a personne.
Pourquoi je ne fume pas dans un aéroport par exemple? Disons que l’environnement gare est propice à fumer: c’est sale! Et puis il y a une ouverture en bout de quai ici. Dans un aéroport, c’est complètement fermé. je ne fume pas si c’est totalement couvert, je respecte un minimum les autres quand même! »
*Un dame de 40-45 ans
(J’ai gardé le meilleur pour la fin: cet échange est celui qui nous a le plus marqué.)
« Oui, je suis consciente de l’interdiction. Mais voyez-vous, c’est ici l’endroit où je change de train. Je viens exprès ici, en bout de quai où il y a une ouverture sur l’extérieur et où il y a le plus d’air. Je ne fumerais pas en milieu de quai par exemple, car il n’y a pas d’air qui circule et je dérangerais donc du monde. Je fume aussi sur les quais de « campagne » si c’est en extérieur mais si et seulement si c’est en extérieur, comme à Etampes. A gare de Lyon par exemple, je ne le fais pas.
Si quelqu’un vient me voir et me dit que ça le dérange? C’est déjà arrivé! Alors je l’écrase (la cigarette, ndlr!). Je ne me suis jamais faite verbalisée et je n’ai jamais vu quelqu’un se faire verbaliser pour ça ! Si je me prenais un PV, alors peut-être que je réfléchirai avant de recommencer… ?
Non, je ne fume jamais à bord des trains! Ce serait de l’irrespect total, et d’ailleurs si je voyais quelqu’un le faire, j’interviendrais pour le lui dire !
Je suis fumeuse, mais écolo sur les bords ! J’ai toujours un cendrier de poche dans mon sac à main! Ça évite les voies qui ressemblent à des cendriers géants, c’est dégoûtant!
Dans un aéroport? Je respecte à la lettre cette interdiction car c’est fermé, il n’y a pas d’air qui circule !
Une astuce pour patienter et essayer d’éviter de fumer ? Oui! Respirer de l’huile essentielle de menthe poivrée ! En plus, c’est bon pour l’haleine ! »
A l’instar de ces interviews
Et vous, avez-vous déjà demandé à un fumeur d’éteindre sa cigarette ? Quelle a été sa réaction?
Et si on essayait la discussion, en toute simplicité? Si on tentait tout simplement de dire aux fumeurs, dans les gares où c’est interdit, que la fumée de cigarette nous incommode?
Peut-être pourrions-nous ici réfléchir ensemble à « la formulation » qui va bien, sans froisser la personne qui fume, mais en lui faisant comprendre notre gène? (oui, on ne cherche pas le conflit, juste embellir un peu le « vivre ensemble »…) Parce que « Ensemble, tout est plus joli… » (OK, je m’égare encore…)
De mon côté, je joue le jeu avec vous et dès que l’occasion se présente, je m’engage à venir faire ici un commentaire pour vous raconter comment ça s’est passé.
Mais peut-être êtes-vous fumeur?
Dans ce cas, vous qui respectez la loi, quelles sont vos astuces pour temporiser et ne pas fumer sur les quais de gare malgré votre envie? Astuces qui pourraient être reprises par les autres fumeurs!
Et si justement on vient vous demander d’éteindre votre cigarette, comment réagissez-vous ?
Quelle formulation aimeriez entendre, qui ferait que par respect, vous écraseriez votre cigarette sans mal le prendre?
Merci d’avoir lu avec attention le récit de 2 (jeunes) filles (courageuses).
N’hésitez pas à venir discuter en post à cet article, afin que chacun comprenne l’autre.
Pas inintéressant tout ça…
Le soucis, c’est que les gens communiquent de moins en moins et ils attendent souvent d’être hors d’eux pour le faire, d’où les échanges musclés décrit parfois par ici.
Il y a aussi le cas des anciens fumeurs qui sont de loin les plus hargneux dans leur comportement parce qu’ils sont également frustrés.
Bref pas simple, mais de manière globale, si les gens savaient échanger cordialement ça se passerait assurément plutôt bien, mais malheureusement la mode est au repli sur soi…
pourquoi ne pas définir sur les quais en plein air des zones « fumeur » et des zones « non-fumeur ». Quand le trafic est perturbé c’est très vite un enfer au milieu des drogués du tabac.
moitié de quai pour les drogués du tabac, moitié de quai pour les drogués de facebook et candy crash. Si t’es pas drogué t’es viré.
Non, créer un espace fumeur est couteux et compliqué : il faut notamment que ce lieu soit hermétiquement fermé et dispose d’une ventilation spécifique.
S’agissant des quais en plein air, à l’exception des gares situées dans Paris intra-muros et de la gare de la Défense, qui font l’objet d’interdictions totales par arrêtés préfectoraux, il n’est pas interdit d’y fumer. L’interdiction ne vise que les lieux fermés (les marquises ne comptant pas comme un lieu fermé).
@Clem,
c’est justement parce qu’il n’est pas interdit de fumer sur les quais extérieurs que je propose de créer des zones fumeurs/non fumeurs.
Matérialiser des espaces au sol ne coûte pas très cher.
Il n’est pas question de réglementer ces espaces, mais je fais confiance à la majorité des fumeurs pour faire acte de civilité.
Mais ce genre d’initiative existe déjà, notamment à SQY justement. Ceci dit on ne créer d’espace fumeur au sens restrictif dans un lieu où il n’est pas interdit de fumer.
Bien sûr je parlais surtout des gares intra-muros où les fumeurs sont encore plus un problème.
Pourquoi ne pas tester la chose à bretigny et juvisy ( genre un marque au sol sous les marquises style BFM et une bande pour délimiter la zone à partir de laquelle l’enfumage ( LOL) est autorisé.
@Lydie il faudrait voir si la ligne ne peux pas tester ce genre de choses qui sommes tous ne sont pas honereuses mais il faudrait aussi un marque plus poussé sur BFM , de gros symboles ( interdiction de fumer sur les milliers mais aussi à l’arrivée de chaque escalier.
el conductor
a SQY ca n’a pas fonctionné, les fumeurs ne respectent pas leurs « carrés »
Merci de l’info Cyrilousan
Intéressant, malgré un échange assez stérile, les autres se sont révélés constructifs.
On n’ose pas demander à un fumeur d’arrêter car seul c’est assez compliqué, c’est plus simple à plusieurs et aussi parce que si il est en infraction, une personne en infraction est une personne potentiellement hostile qui risque de s’emporter si on lui fait remarquer son infraction, car elle même la plupart du temps la fait en sachant que c’est interdit donc ça intimide.
C’est tout à fait compréhensible @Jéré.
Je pense que l’attitude, le choix des mots, le ton, etc. ont une part importante.
Moi je comprends tout à fait que l’on puisse être retisser ou avoir peur.
C’est aussi pour cela que je demande aux personnes qui fument de ne pas hésitez à se joindre à la conversation. Ils seront certainement de très bon conseil.
Oui les mots et la formulation ont leur importance mais ça va aussi dépendre de la personne à qui on voudrait faire passer le message, sa réceptivité…
Dans votre article, vous êtes allés vers des femmes. Les fumeurs que je vois sur les quais sont toujours des hommes. Ils fument au milieu du quai et n’ont pas une attitude engageante. Ils savent parfaitement qu’ils n’ont pas le droit de le faire et à la moindre réflexion, ils sont très agressifs.
Je ne parle même pas de ceux qui fument dans le train ! Ceux-là sont en bande et sont inapprochables. Ou alors ivres et pas plus abordables !
Et nous, on subit ! Un seul fumeur pollue 50 personnes et on se tait lâchement.
Je n’ai jamais vu un fumeur se faire verbaliser. D’un autre côté, en 20 ans de ligne C, j’ai dû être contrôlée 10 fois …
+1. Que dis-je, +20.
@Mumu22 je suis d’accord, par contre je vois aussi des femmes fumer sur les quais, au moins aussi souvent que des hommes.
Je note l’argument sur l’effet de masse, qui est malheureusement pleinement vrai. Dans la même veine, la saleté appelle la saleté.
Quant aux aéroports, dans la plupart des pays quelqu’un qui fume dans un aéroport se fait rapidement escorter dans un commissariat pour une petite découverte de la garde à vue. Le fait de fumer dans un avion est sévèrement réprimé (aux USA c’est même carrément un crime fédéral, comme dans les hôpitaux !)
À BFM, de nombreux fumeurs ne s’embêtent même plus à aller en tête de quai, et ceux-là fusillent du regard tout ce qui passe à proximité, dès fois qu’ils aient envie de protester.
Sinon pour ma part je ne comprends pas que ces gens ne soient pas capables de se retenir une heure. Ça me dépasse complètement.
C’est subjectif ça, essayer de ne pas dégainer votre téléphone une heure dans les transports, chacun sa came… moi c’est le livre
La bibliothèque rose c’est du niveau de rcc. Il a décidé de passer à la bibliothèque verte l’année prochaine.
Ouais, l’avantage du papier ça reste qu’on évite de le transporter partout dans son slip.
Je tiens à rappeler que depuis peu de temps le bout des quais de la gare de BFM ont été complètement recouvert par la dalle de béton, donc plus d’ouverture sur extérieure pour que la fumée des cigarette ne s’échappe.
On peux sentir la fumée jusqu’à la plaque 6V ( pour les connaisseur mdr).
Je trouve que c’est irrespectueux envers les autres voyageurs que certaines personnes continuent de fumée en gare de BFM alors que celle ci est désormais complètement couverte.
Il est vrai que quand je suis passé à BFM vendredi soir, plusieurs fumeurs se trouvaient sous l’escalier, avec des non-fumeurs à moins de 5m. Ce n’est pas ce que j’appelle être au bout du quai.
Par contre, vu le stress que la vie parisienne entraîne et l’effet déstressant de la cigarette, d’après ce que j’ai compris, il me parait difficile que les fumeurs se retiennent, surtout s’ils ne savent pas quand ils pourront rentrer chez eux et qu’ils doivent surveiller les changements de quai.
D’où l’idée de les canaliser en tolérant leur présence en bout de quai uniquement et en ajoutant un gros cendrier. Il vaut mieux qu’ils soient au niveau de la cabine du conducteur — le pauvre il va se faire enfumer — que sous l’escalier.
Ajouter un cendrier serait à la fois illégal et perçu comme une incitation à fumer. Comme je l’ai déjà dit, créer un espace fumeur est beaucoup plus compliqué que ça.
Quant au stress, ce sont des fausses excuses. Les mêmes en avion pendant des turbulences ou des retards j’aimerais bien les voir essayer de fumer, et à la sortie je n’irais pas les voir en prison.
C’est illégal c’est illégal, on va pas commencer à déroger. Sinon on autorise les gens presser à passer au feu rouge, pourquoi pas hum ? Ils sont pressés on a dit !
Je ne suis pas sûr que tout un chacun prenne l’avion aussi souvent que le cher RER C. Après, moi aussi je peux raconter autant de trucs bornés que je veux, genre la SNCF c’est des nuls même si c’est pas inscrit dans la loi.
Créer un espace fumeur ça peut être un recul, mais moins pénalisant que de rester buté sans rien vouloir comprendre et au final ne rien changer, typiquement ce que vous reprochez souvent aux mauvais coucheurs de tout poil.
Pour le coup, je trouve que prendre l’avion est bien plus stressant que le RER C 🙂
J’utilise régulièrement l’avion, et la loterie aléatoire des contrôles est un stress. Le matin ta ceinture sonne, le soir elle ne sonne pas (je fais l’A/R en journée, Paris Marseille, Paris Perpignan essentiellement). Le matin tu dois te déchausser, le soir, non. Le matin ton sac à dos est un container de drogue, analyse avec le spectromètre de masse, le soir il n’y a rien à vérifier. Et s’en suit une heure d’attente… avec 60 sièges pour 120 passagers.
Fasse le Ciel que jamais les concessionnaires d’aéroport ne prennent la gestion des gares 🙂
@rcc, à un moment il faut savoir où mettre les limites. On ne devrait pas transiger avec la loi, sinon comme je disais autant discuter de qui peut se permettre de franchir un feu rouge.
Si on veut que les choses évolues on peut faire évoluer la loi, éventuellement, mais en l’état actuel des choses je ne vois pas de raison de changer quoi que ce soit.
Je n’aime pas ergoter autour d’analogies à la noix, justement parce qu’elles sont à la noix, mais puisque vous y tenez tant…. Une évolution des feux de signalisation a été effectivement d’autoriser leur franchissement après constatation de congestions (mise en place de flèches oranges clignotantes, ou autorisation de tourner à droite au rouge au Québec par exemple).
Bref on s’adapte à la réalité pour le bien collectif malgré la loi
Maintenant on a tout a fait le droit de demeurer parfaitement buté.
Et bien justement, @rcc, on a adapté la réglementation. On n’a pas autorisé les gens à franchir les feux rouges comme ça leur chante (le tourne-à-droite au rouge au Québec et de façon plus générale au Canada et aux USA, c’est ancien : c’est aussi pour ça que leurs feux sont situés après le carrefour : en tournant à droite au rouge, on ne franchit de fait pas le feu rouge. Dans beaucoup d’états, on peut même tourner à gauche au rouge en cédant le passage en face, le feu rouge étant alors généralement accompagné d’une flèche verte).
Je ne me suis pas prononcé contre une évolution de la réglementation, mais contre le non respect de la réglementation telle quelle, tout simplement.
Maintenant c’est vrai que c’est une discussion à la noix pour le coup 🙂
Et bien adaptons la réglementation : puisque la répression n’est pas possible et que les gens ont peur, mettons des espaces fumeurs confinés
@Clem,
Je comprends et je souhaite également que la loi soit respectée, d’autant plus que dans le cas présent, je suis moi-même dérangé par les fumeurs. Toutefois, tout le monde constate que ce problème est récurant à BFM.
Donc soit on met un agent à demeure qui verbalise à la première cigarette, ce qui me parait difficilement envisageable, soit on essaye de limiter la gène occasionnée en circonsrivant le problème. A choisir, je préfère encore que les fumeurs soient à un endroit précis, autour d’un cendrier permettant de limiter la saleté, plutôt que partout sur le quai et à mettre des mégots partout.
Bonne soirée
GuL
@GuL sauf que la SNCF ne va pas se mettre hors la loi. Si une telle pratique était mise en place, ce serait facilement attaquable par les associations de non fumeurs, par les associations de protection de la santé. Le soucis c’est la capacité de ne pas respecter les règles…c’est valable pour les fumeurs, mais aussi pour les conducteurs qui ont du mal avec la vitesse, ect…
C’est un problème qui dépasse le cadre de la SNCF. C’est la société qui veut ça.
Hello à tous, @El Conductor,
Non-non, ce n’est pas illégal, la SNCF peut et sait le faire :
http://meslignesnetu.transilien.com/2014/09/05/des-cendriers-sur-les-quais-de-la-gare-de-st-quentin-en-yvelines/
Les retours sont ambivalents, comme en témoigne l’animatrice :
http://meslignesnetu.transilien.com/2014/09/05/des-cendriers-sur-les-quais-de-la-gare-de-st-quentin-en-yvelines/#comment-11208
L’histoire ne dit pas comment s’est terminée cette opération.
@Lydie, pourriez-vous demander à votre homologue ce que c’est devenu ?
@El Conductor
« Le soucis c’est la capacité de ne pas respecter les règles »
Je suis bien d’accord que notre société est égocentrique et irrespectueuse des autres. C’est triste.
@Gilles S
C’est une expérience intéressante. Toutefois, il y a une grande différence entre la gare de St Quentin en Yvelines et la gare de BFM : celle de BFM est soumise à un décret interdisant la cigarette, que le quai soit ouvert ou fermé, comme c’est le cas dans toutes les gares parisiennes.
@Gul : oui-oui, tout à fait !
Je confesse plus bas m’en griller une tous les quinze jours à BFM à 23h20, mais je n’y fume pas en heure de pointe – surtout que maintenant c’est couvert. Je me « le permet » en correspondance de TGV, à 23h passées, quand la rame est courte, donc les passagers attendent jusqu’au milieu du quai, perso je « m’exile » aux grillages de banlieue. Je sais, je n’en ai pas le droit pour autant, mais je m’assure de ne gêner personne.
Moi-même gros fumeur, je n’apprécie pas la fumée au niveau des escaliers coté banlieue (je crois que c’est de ce lieu dont on parle) et je trouve ça irrespectueux quand les passagers sont là (ce qui n’est plus le cas à 23h20, mais ce n’est pas une raison, c’est vrai).
Et des détecteurs de fumée qui lâchent de la pluie quand ils détectent de la fumée. Ce serait faisable ça ???
@Mumu22, il y a une scène mythique dans les sous-doués 🙂
@Gilles S la différence entre BFM et Saint Quentin en Yvelines, c’est que BFM est sous le coup d’un arrêté préfectoral interdisant de fumer sur l’ensemble de la gare. Saint Quentin en Yvelines n’est pas soumis à cet arrêté.
Nos réponses se sont télescopées. Bon lundi de Pâques
Comme dit Gul, nos réponses se sont télescopées, voir supra.
Juste, ne dites pas que ce n’est pas faisable ou illégal 🙂
Gilles S le fait d’avoir un arrêté préfectoral rend la mise en place de cendrier ou d’un espace » fumeurs » totalement illégal. De plus la loi Evin Vient complète l’arsenal législatif.
Vous aimez bien avoir le dernier mot, non ? 🙂
Vous disiez précédemment que c’est illégal de mettre un cendrier en gare, je vous démontre que ce n’est pas le cas car votre employeur le fait. Point.
Je ne parlais pas de BFM, on sait tous que dans le 75 et la Défense c’est interdit. Ça n’empêche pas de tester de regrouper des fumeurs dans tout le reste de la région, ce qu’a essayé / ce qu’essaye intelligemment la SNCF.
Gilles S nous ne nous sommes pas compris alors car moi je ne parlais que de BFM, car le point de départ était sur BFM.
Après pourquoi pas mettre des cendriers sur les autres gares où les fumeurs sont autorisés, si ça permet de limiter les mégots au sol ( qui d’ailleurs sont très polluants et difficilement dégradables) et d’éviter d’avoir des fumeurs dans les non fumeurs.
Personnellement j’ai du mal avec l’odeur de cigarettes et à un certain niveau cela m’indispose.
En effet le télescopage des réponses a mis un peu le bazar.
Donc je vous fais un résumé sur les cendrier :
– à BFM c’est illégal, la gare étant située dans Paris intra-muros et faisant l’objet d’un arrêté préfectoral d’interdiction totale de fumer, comme toutes les gares intra-muros, que ce soit dans les zones couvertes ou découvertes.
– à SQY c’est légal, la gare ne faisant pas l’objet d’un tel arrêté : il n’est donc pas interdit d’y fumer dans les zones extérieures (c’est à dire non fermée : une marquise n’est pas un espace fermé), et rien n’interdit donc à la SNCF d’y placer des cendriers, ou d’y signaler un espace dédié aux fumeurs (qui ne saurait être légalement contraignant).
au temps pour moi @El Conductor. Je parlais de façon générale, effectivement, d’où notre incompréhension.
Y’a pas de mal Gilles S, votre post m’a fait comprendre qu’il y ‘avait eu une incompréhension.
Bonne soirée à vous et bon courage pour demain
« Mais peut-être êtes-vous fumeur? »
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-> oui. Gros fumeur. Je sais, pas bien, tout ça… Un de ces quatres je vais payer très cher, ça commence avec un peu plus de bronchites.
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« Dans ce cas, vous qui respectez la loi, quelles sont vos astuces pour temporiser et ne pas fumer sur les quais de gare malgré votre envie? Astuces qui pourraient être reprises par les autres fumeurs! »
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-> s’occuper : lire, « sudoker », lire, « motcroiser », lire, qu’importe le genre ou le support pourvu que ce qu’on lise te captive. Et garder en tête que ce plaisir de fumer est très conditionné, vu qu’on s’en passe parfaitement dans les salles d’attentes, dans l’avion, dans le TGV pendant 3h (Nîmes), 3h30 (Montpellier) ou 5h30 (Perpignan).
Et c’est M. Unpauetetdemi par jour qui te le dit.
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« Et si justement on vient vous demander d’éteindre votre cigarette, comment réagissez-vous ? »
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A vrai dire, ça m’est arrivé deux fois, il y a deux ou trois ans, dans des circonstances « en ma faveur » :
– une fois sur le quai de Savigny sur Orge, où il est permis de fumer : bien que je prenne soin de ne pas envoyer ma fumée expirée au nez des autres passagers, un soixantenaire très vivace m’est tombé dessus tel Zeus envoyant sa foudre et m’a vertement apostrophé en me disant que c’est interdit etc. Je n’étais *vraiment* pas de bonne humeur ce jour-là, mais j’ai rongé mon frein et ai jeté ma clope sans rien dire, en me disant que j’avais du le gêner ;
– une fois en attendant un bus, un gars de 20-25 ans m’a interpellé en me disant que ma fumée le gênait (bon, il l’a dit « très différemment » et me dépassait de deux têtes).
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« Quelle formulation aimeriez entendre, qui ferait que par respect, vous écraseriez votre cigarette sans mal le prendre ? »
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-> Juste utiliser un ton « normal » quand je suis dans un endroit où j’ai parfaitement le droit de fumer.
J’estime qu’une personne indisposée n’a pas à dire « excusez-moi, s’il vous plait, je vous prie »… tout simplement « Monsieur ? Votre fumée me gène. Pouvez-vous vous déplacer ? »
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Je ne fume pas dans les zones non-fumeur.
Exceptions qui confirment ma règle :
– concernant BFM dont on parle beaucoup, j’avoue humblement qu’à 23h20 j’en fume une en bout de quai banlieue (à l’heure où les trains s’arrêtent à mi-quai) après mes 5h30 de TGV ;
– quai de gare de Lyon TGV, c’est à ciel ouvert, m*rde, je sais que je n’ai pas le droit, mais je fais comme les SNCF Assistance, techniciens et contrôleurs au filtre/barrage IDTGV, c’est à dire à 200 metres du hall (https://fr.wikipedia.org/wiki/TGV_Duplex) : on a 20 min à patienter en zone souvent venteuse, et de toute façon en plein air, on fume ensemble une clopette pendant 3 minutes. Mea culpa, mea maxima culpa 🙂
En sortant du cadre du RER C… J’étais dans le TGV, pardon, « idTGV » Perpignan-> Paris de 7h32-12h45 hier. Un maxtrotteur tire toutes les 20 minutes sur sa cigarette électronique malgré les annonces « interdit de fumer, même en électronique ».
Aucune odeur. Je n’ai donc rien dit. Il y aurait eut une odeur (on utilise souvent des liquides parfumés), je ne sais pas si je lui aurai demandé d’arrêter. Peut-être que ça aurait dépendu de l’odeur : vanille ? fruits rouges ? cannelle ? tabac ? entrecôte ?
Je l’ai « gaulé » en l’entendant inspirer, mais si je ne l’avais pas vu, je ne me serai rendu compte de rien (dans son usage).
Je reste contre l’utilisation des « vaporettes » (même si je m’y essaye) car au final diverses odeurs se mêlent pour le plus grand malheur d’autrui.
Le passager a cessé dès Montpellier, quand du monde est monté.
J’ai beau avoir un odorat paradoxalement très développé, il n’y a eu aucune odeur.
Inversement, l’autre jour je « trainais » sur le quai avec une cigarette non-allumée entre les doigts (ça m’évite de fumer, on va dire). Deux dames m’ont houspillé en me disant que… etc., or ma cigarette n’était pas allumée. Je leur ai montré ma clope vierge (même pas précédemment fumée partiellement). Fin du film, mais elles restaient indisposées…
Il y aurait donc un effet « nocebo », comme pour les antennes… Ça j’en suis persuadé, dans une gare ouverte aux quatre vents.:-)
Voilà une approche intelligente et vraiment intéressante!
Merci pour ça Lydie.
Moi je suis un ancien fumeur, donc la fumée me dérange énormément (il paraît qu’on est les moins indulgents).
Par contre j’ai très rarement osé aller voir les gens qui fument pour le leur dire.
C’est pour ça que j’aimerai bien avoir les conseils des fumeurs comme vous l’avez demandé.
J’espère qu’ils se prendront au jeu.
Je suis fumeur et la fumée me dérange tout autant… En extérieur ça passe parce qu’en général je fume aussi mais en intérieur je trouve ça insupportable et je n’hésite pas à le dire… Et bien évidemment si on me fais savoir normalement (sans ton agressif) que je dérange ben je mets fin au dérangement 😉
+1
Blablabla
Interdit, c’est interdit, pas de circonstances atténuantes pour les emmerdeurs qui nous insulte dès qu’on ose ouvrir la bouche pour dire que la fumée nous gène. De plus, quand on parle de l’effet de masse, c’est bon pour ceux qui franchissent la ligne jaune (pardon blanche:-)), car pour ma part, personne n’a jamais osé me soutenir.
Donc la SNCF, plutôt que de bavasser pour vous donner bonne conscience sur le soit disant vivre ensemble, agissez, réprimandez, car vous êtes responsables surtout que vous savez ou les trouver
Dernière chose, moi aussi après le boulot, j’aime bien me détendre, mais candy kusch ou un bon livre, n’emmerde personne.
Comme je l’ai déjà pointé du doigt, pour pouvoir agir. Il faut prendre les fumeurs en flagrant délit, sinon pas de délit constaté = pas d’action.
La SNCF attend toujours la signature d’un décret qui permette aux agents assermentés d’intervenir en civil. Je ne vois cette disposition nulle part dans la loi 2016-339 du 22 mars 2016 relative à la sécurité dans les transports… ça relève toujours d’un décret en conseil d’État.
OK je m’autocorrige, l’article 4 de ladite loi prévoit bien que les agents peuvent être dispensés du port de la tenue réglementaire… mais doivent rester identifiables, dans des conditions fixées par une ordonnance ultérieure :
« Article 4
L’article L. 2251-3 du code des transports est ainsi rédigé :
« Art. L. 2251-3.-La tenue et la carte professionnelle dont les agents des services internes de sécurité de la SNCF et de la Régie autonome des transports parisiens sont obligatoirement porteurs dans l’exercice de leurs fonctions ne doivent entraîner aucune confusion avec celles des autres agents des services publics, notamment des services de police.
« Par dérogation au premier alinéa, ces agents peuvent être dispensés du port de la tenue dans l’exercice de leurs fonctions.
« En cas d’intervention, ces agents sont porteurs, de façon visible, de l’un des moyens matériels d’identification dont ils sont dotés, qui ne doit entraîner aucune confusion avec les moyens utilisés par les autres agents des services publics.
« Ils présentent leur carte professionnelle à quiconque en fait la demande.
« Les conditions d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire. »
C’est tout récent le port/non port de tenue, ça doit avoir 3 semaines, je ne sais même pas si c’est promulgué. Mais j’ai hâte !
Si si c’est promulgué puisque publié au journal officiel. Sauf qu’il manque l’ordonnance pour les conditions d’application de cet article en particulier bien sûr.
@zis91, enfin le post que j’attendai: bla bla bla… Exactement: INTERDIT c’est interdit!! Qu’elles qu’en soit la raison, bonne ou moi bonne selon le point de vue! C’est interdit de passer au feu rouge, on va se mettre à discuter pourquoi certains pourraient le faire et pas d’autre…? nan mais franchement…
Si 1) la loi était moins ambigüe (un autre truc bien français, tiens) entre zones fermées / ouvertes 2) les sanctions appliquées plus systématiquement, on n’en parlerai même plus, et c’est bien là le pbe.
Donc merci, surtout pas de retour à des zones permises, ingérables et incontrôlables. Le fumeur est très majoritairement un égoïste qui ne voit que par l’intérêt de son plaisir immédiat. Mais nous c’est pas notre pbe.
Est-ce que moi, dès que j’ai un petit moment à tuer, j’en profite pour me soulager ni vu ni connu de toutes mes petites dépendances en public? Moi aussi j’aimerai bien faire mon petit pipi en bout de quai dès que j’en ai besoin et que j’ai 5mn devant moi, pas possible à retenir non plus… et tellement naturel d’ailleurs!
Le mec il va nous faire croire qu’il n’a jamais rien fait d’interdit. Ce sens le faites ce que je dis, pas ce que je fais à 3000 kilomètres à la ronde.
possible, mais dans ce cas je la ramène pas…
En tout cas pas sur les 3 sujets évoqués: feu rouge = je vois le résultat régulièrement devant chez moi, surtout en tant que piéton; fumer = celle des autres hélas; pipi = dans les cabinets… ou en rase campagne 😀 !
Ça sent le réac’ attardé, contre tous les interdits, par principe… français quoi.
Ah donc il faut tricher mais sans assumer et seulement sur les points qui nous arrangent, classe.
Trouvez moi un post où je râle sur des interdits, et en recausera de votre théorie.
@fth78 la loi n’a rien d’ambigu.
Pour ce qui est des sanctions, comme je l’ai déjà rappelé à de nombreuses reprises, il faut un flagrant délit, ce qui est très compliqué puisqu’il suffit au fumeur de jeter sa cigarette dès qu’il aperçoit un uniforme pour qu’il n’y ait plus de délit à constater.
D’accord sur le reste !
Bonjour,
Je trouve votre initiative intéressante et… courageuse !
Moi aussi j’ai fais de la boxe française, et malgré mon gabarit de première ligne de rugby, je réfléchis avant de demander au fumeur d’écraser sa cigarette… Si çà tourne mal, au delà de ce qui peut se passer à l’instant t, c’est le risque de recroiser votre ou vos nouveaux amis tous les jours… En tant qu’usager, on ne peut et on ne doit pas se substituer aux forces de maintien de l’ordre.
Je suis d’accord sur le principe d’essayer de dialoguer, mais si je me base sur mon expérience perso, j’ai eu à faire dans 99% des cas à des personnes clairement irrespectueuses, et pas que des « jeunes ». Résultat : je me place maintenant dans le train de manière à ne plus les croiser. J’ai vraiment gagné en sérénité.
Je passe quelque fois à BFM et je ne peux que confirmer certains témoignages : certains n’hésitent plus à s’en griller une en milieux de quai. Pathétique.
C’est un problème de société : l’individualisme à outrance, le repli sur soi : « je fume ma petite clope pour mon petit plaisir perso et j’en ai rien à f****** des autres » et de l’autre coté « je ne vais surtout rien dire, on ne sait jamais ce qui pourrais se passer ». Et cet égoïsme s’applique à celles qui font leur manicure, ceux qui s’explosent les tympans, ceux qui passent leur vie (et en font profiter les autres) au téléphone, etc, etc…
Pour moi la solution est claire : répression, à condition d’y mettre les moyens. J’attends beaucoup des nouveaux pouvoirs accordés à la police ferroviaire…Et pour les fumeurs, c’est d’arrêter de fumer (parole d’ancien « gros » fumeur…). Et soyons fou : pourquoi pas de spots de prévention comme pour la sécurité routière ?
Autre chose pour « détendre » l’atmosphère…
https://www.youtube.com/watch?v=1PaOW1hO8fA
Malheureusement c’est un peu comme les délits routiers : il n’y a qu’en tapant au portefeuille qu’on arrive à faire changer les comportements (en ce qui concerne la survitesse en tous cas).
En ce qui me concerne à chaque fois (2 fois) où j’ai eu le courage d’aller demander à un fumeur d’éteindre sa cigarette à Invalides (totalement couvert) en milieu de quai je me suis entendu répondre que je n’avais qu’à changer de place si je n’était pas contente. Je tiens à préciser que mon ton n’était pourtant pas agressif, mais je ne dois pas paraitre assez grande ou costaude pour que l’on me prenne en considération. Et biensur les deux fois, les personnes ont continué à fumer tranquillement.
@Flora, c’est lamentable.
Je suis certain de la véracité de votre témoignage. Moi-même gros fumeur, je suis désolé pour votre anecdote qui, évidemment, m’affecte en ricochet. Il m’est arrivé de fumer à Invalides, quand j’y passais, je prenais soin d’aller en tête, là où c’est ouvert, et d’allumer ma tige uniquement s’il n’y avait personne. Et peut-être que cette précaution était insuffisante.
Le comportement de malotrus ne fait pas honneur à notre péché « mignon » : je comprends d’autant mieux le ressentiment des non-fumeurs.
Tout fumeur, dont je suis, doit garder en tête : « je risque de déranger, alors je l’écrase, c’est le cas de le dire, quand on reçoit une réflexion ».
Ça vaut aussi pour les fumeurs de joints qui se revendiquent très cooool.
J’ai vu plus haut dans le fil que certains fument à cause du stress des transports : faut pas déconner, un train en retard de quelques minutes, ce n’est pas une excuse pour en griller une en lieux fermés.
Collègue fumeur, va en bout de quai et grille s’il n’y a personne, mais dès que tu gènes, tu écrases, un point c’est tout. Et tu ne malmènes pas la personne qui te demande de l’écraser.
Merci Gilles ! Heureusement qu’il en existe des comme vous !
Mais malgré toutes vos précautions, il y a du vent dans le RER et un fumeur sur un bout de quai embaume la moitié de la station. Et le pire, c’est quand il est sur le quai d’en face.
Pour eux, au-delà de 2 mètres, on ne sent plus rien !!!
Oui! Tout à fait d’accord avec Mumu22!
J’essaye de poster un commentaire sur différentes personnes qui ne respectent rien, mais ça ne marche pas ! Alors que ce post passe très bien…
je vais essayer sous une autre forme.
ca a fini par passer en enlevant le mot « gorette ».
Je suis comme vous. Bien bâti, ancien rugbyman amateur, 120 kg sans être obèse, même pas peur. Mais évidemment, s’ils sont 3 ou 5 devant moi…
Car ce qui nous pollue le plus, est-ce vraiment la clope du mec en fin de quai, à 200 m ? (pour ceux qui font attention, bien sur).
Perso je suis surpris qu’on parle d’une clope de 3 minutes, mais pas de ce qui pollue tout un transport :
– le fumeur de joint : il est si cooooooool, qu’avec ses copains il te défoncera la gueule si tu oses dire que la fumée de shit, ça pue et ça te gêne
– la truie qui n’a pas de salle de bains, et qui se coupe les ongles sur toi et qui souffle comme une ado si tu oses lui demander d’arrêter
– le/la cradoc qui ne se lave pas les mains et s’enduit les mimines de solution hydro-alcoolique : ça pue, ça me colle un oedeme, j’y suis allergique, LAVE-TOI !
– le consanguin qui a son rap à fond, parfois même dans le haut-parleur pourri de son téléphone à 700 balles alors qu’il n’achète pas son ticket (coucou la ligne D).
A chacun de ces minables personnages, toute réflexion va se terminer mal : scandale de la truie ou du porc, menaces du « mélomane », violence du mec si coooool…
Donc nous sommes tous amener à la fermer, loi du plus fort.
Mais par contre, le type qui fume sa clope taxée à 80% par l’État en bout de quai, lui, on va bien s’en occuper…
Bonjour les stéréotypes
Non-non, pas stéréotype : regardez bien, et vous verrez que ce sont toujours les mêmes qui nous font cordialement chier.
Si-si, la truie, le goret, le porc, le cooooool.
C’est un peu moins visible sur la C (quoiqu’en heures creuses… à partir de Juvisy…hum…) mais sur la D c’est bien plus fort. Rien qu’hier, dans le seul niveau bas, il y avait 4 paquets de chips éventrés étalés sur deux rangées, 3 canettes en verre qui oscillaient au gré des mouvements, des lingettes, des mégots, deux flaques collantes… que de gens gentils et propres, quoi… Allez leur formuler une seule remarque, vous verrez l’accueil…
Et l’ancien rugbyman bien buté c’est un stéréotype aussi ?
Un type qui écoute du rap est nécessairement un consanguin, quelqu’un qui se mets une solution hypo allergénique forcément ne se lave jamais… allez encore un effort, vous pouvez mieux faire.
Gilles S non ce ne sont pas les usagers qui sont sales, c’est juste la SNCF qui prend les usagers pour du…. Laissez moi réfléchir au terme… Ah oui bétail … Et qui ne nettoye pas les trains…(ironie bien sur) car il faudrait bien évidement un nettoyeur derrière chaque usagers …
fun fact : depuis hier, des usagers se plaignent (de façon assez grossière mais passons) d’être gênés par un prestataire qui nettoie l’accès Grands moulins de BFM pendant les heures de pointe.
Voilà voilà.
@Gilles S, pas en désaccord sur le fond, mais il y a quand même des petites différences : par exemple le/la cradoc, le consanguin et son rap et autres du genre ne sont pas un danger pour la santé des autres, alors que les fumeurs…
Dingue, j’ai répondu et ça ne sort pas, il doit y avoir des mots qui bloquent la publication de post.
En substance (licite), je disais que la notion de danger sur la santé est à comparer.
Le/la cradoc avec sa solution hydroalcoolique me colle un oedème quand c’est frotté devant moi sous mon nez, alors qu’elle pourrait se laver les mains en sortant de chez elle et en arrivant au boulot (et se tailler les ongles devant sa TV plutôt que dans le RER). Le fumeur cooool de joints m’enverra, (surtout s’il est en bande), son poing dans la figure si je lui demande de cesser de fumer du cannabis dans un wagon. L’auditeur de rap à fond les gamelles dans le haut-parleur immonde de son mobile hors de prix (mais sans ticket de transport) me réservera un accueil pugnace si je lui demande de baisser sa musique.
Je disais aussi @RCC que je n’ai jamais utilisé ma masse pour intimider ou bousculer qui que ce soit, je fais partie des « gros patapouf » : aspect « montagne » mais incapable de faire du mal à une mouche, ce qui est différent de personnes au corps sec qui n’hésiteront pas à vous défoncer si vous dites quoi que ce soit.
Je disais aussi que ça n’arrive heureusement pas tous les jours, et bien plus sur la D que sur la C.
Le témoignage de @Taronyu est captivant et donne un peu d’optimiste, mais ne peut malheureusement pas se vérifier sur chaque transport, les « wesh » ayant beaucoup moins de neurones dédiés au respect, vocable qui ponctue pourtant chacune de leur leur diatribe.
Ouais j’ai connu des piliers qui faisaient surtout mal aux bouteilles de ricard, et quand tu fonçais dans leur gros bide, c’est limite si ils pleuraient pas.
C’est marrant de savoir qu’il y en a sur le rer C qui jouent à essayer de mettre plein de gens dans plein de cases imaginaires.
Je n’ai pas les compétences niveau santé, alors je me base sur ce que disent les autorités sanitaires et sur ce qui est interdit ou ne l’est pas @Gilles. En l’occurrence personne n’a interdit l’utilisation des solutions hydroalcooliques (que je déteste moi-même), par contre l’interdiction de fumer…
Oui @Clem, je suis d’accord avec vous, cela va de soit.
.
C’était un message « provoc » pour dire que la santé, c’est un tout, évidemment que la cigarette est le pire mal que je m’administre, mais le patapouf que je suis devenu n’engage pas sa santé physique à faire le téméraire.
Le seul bobo que j’ai eu a été de me briser le petit doigt de pieds chez moi (on ne rit pas au fond ! 🙂 ) et punaise, j’ai dégusté. Je n’envisage donc guère de prêter mon flanc (amolli il vrai, @rcc, sans pastis mais par idiote absence d’exercice) à un tout sec manifestement plus habitué au « rentre-dedans » agressif : mes anciennes bourrades passées avec des collègues consentants remontent à… houlà ! Et puis on se bousculait certes pour attraper la baballe, mais il n’y avait pas de coup au ventre ou au visage, ni d’insulte. En parlant de santé, on ne prenait pas le risque de rompre un anévrisme au copain, fut-il de l’autre équipe 🙂
Et sans aller jusque là, s’il devait y avoir un soucis, c’est surtout @kenshiro, qui boxait, ou moi dans une très moindre mesure, qui serions inquiétés si le violent se retrouvait avec un bobo.
Love 🙂 <3
Bonjour,
Je passe surtout via des stations extérieures ou en espace totalement ouvert. La fumée est normalement tolérable dans ces espaces aérés, comme dans la rue par exemple. Je me sens particulièrement concerné par la gêne causé par la cigarette et autres, étant allergique aux produits contenus dans la cigarette, et à certaines poussières (conséquence d’une anomalie de santé).
Il n’y a pas plus loin qu’une semaine, à Saint-Michel-Notre Dame, j’ai été confronté à un groupe de six personnes qui s’est installé dans le carré en bout de caisson où je m’étais assis.
Ils ont aussitôt sorti leurs clopes, mais ont remarqué mon regard visant la cigarette d’une des personnes. L’une d’elle a eu la « décence » de me demander si cela me gênait qu’ils fument dans la rame. A cela, j’ai répondu « Ah oui, ça me gêne » de manière neutre mais franche, sans animosité (jamais bon en pareille situation). L’on ma demandé si j’étais choqué. Étonné de la question, mais fatigué d’une soirée, j’ai répondu que non, juste allergique à ces substances, mettant fin à la conversation.
Ces personnes auront attendu que je descende pour allumer leurs cigarettes, ignorant tous les autres voyageurs se situant dans les deux étages.
Je trouve ce phénomène assez rare sur le RER C que je fréquente (stations Ouest de Paris, donc à l’opposé de BFM ou je ne passe jamais). Par contre, il est quotidien et même devenu banal sur le réseau de la RATP, même sur des lignes jugées « calmes » comme la ligne 10 du métro!
Que cela soit de la beuh ou de la cigarette, je suis intransigeant. Ayant voyagé, il n’y a qu’à Paris que j’ai constaté de telles incivilité et un tel manque de respect d’autrui (pas à Londres, pas même à Shanghai malgré le déficit d’éducation de certains groupes de personnes venant des campagnes, pas à Bruxelles, ni à New-York, dont le métro est pourtant poussiéreux, infesté de rats, et vétuste). A Singapour, tout le monde jette sa clope dans des cendriers, même les rues sont impeccables, et il est interdit de fumer à moins de 20 mètres d’une entrée (donc oui, c’est possible d’avoir au moins un réseau ferré propre avec une pédagogie répressive).
Les parisiens ont de vrais problèmes quelque part, que la SNCF et la RATP n’ont pas encore entrepris de réprimer ; et cela au risque de voir la clientèle abonnée potentiellement opter pour d’autres modes de transports mieux fréquentés et moins anxiogènes, comme ce fut le cas pour le réseau de New-York des années 1970 aux années 1990 (même s’ils avaient atteint un niveau assez extrême de dégradation).
Je comprends aussi que l’on puisse avoir peur d’exercer son droit et demander à quelqu’un de cesser de fumer : visiblement, le fumeur parisien dans une station trouve illégitime l’interdiction de fumer. En lui demandant de cesser, on piétine son plaisir, et n’aimant ni être abordé, ni recevoir de consigne, il se sent agressé.
Une manière qui semble fonctionner est de ne pas avoir peur, et montrer une assurance certaine. Étant très poli et calme, mais particulièrement franc et direct, j’ai toujours obtenu la cessation de la nuisance. Parfois, j’ai obtenu de la mauvaise foi et du foutage de gueule oral en retour, mais faut-il choisir ses combats et ne pas nourrir le troll.
A ce jeu, cela peut être à celui qui a le plus d’assurance et de balls, car le fumeur abordé pris en tort part tout aussi anxieux que la personne importunée qui l’aborde.
Bien sûr, je considère que la personne a un niveau minimal de respect à la vie, cela ne fonctionne pas du tout avec un « wesh » de cité, pour lequel seul la prise en flag par un groupe d’agents est efficace et dissuasif. Je ne le ferais jamais non plus à des clochards, qui n’ont souvent plus toute leur tête et peuvent être tout aussi agressifs, ou pour le moins assurément moins réceptifs.
J’ai justement une question : dans le cadre de personnes fumant dans un train, le conducteur notifié de cela a-t-il la possibilité de faire intervenir des agents dans les stations suivantes pour les cueillir? Dans le cadre de fumeurs sur un quai de garde fermé, les seuls agents présents dans les couloirs ou à l’accueil sont-ils habilités à intervenir sur notification de la nuisance?
En espérant que cela enrichisse la conversation et la réflexion…
Anecdote, ce soir une personne en tête de quai à Paris Austerlitz Banlieue allume tranquillement sa clope.
Je lui fais la remarque qu’il est strictement interdit de fumer . La réponse était sans appel : » quand la ligne C fonctionnera je ne fumerais plus » et le tout sur un ton très agressif.
Bien évidement personne n’a bougé….
Moralité laissons faire vu que ca ne dérange personne….pire les usagers rigolaient.
Les gens ont facilement peur et sont passifs. Lorsqu’une personne se fait agresser, personne ne réagit non plus et ils regardent l’air hagard ou font semblant de ne rien voir. Ils ne veulent pas que l’on s’en prenne à eux et se protègent. Le rire peut être une façon de se démarquer de la situation en se moquant, possiblement du type agressif d’ailleurs (l’agressivité le décrédibilisant complètement).
D’où l’utilité d’agents sur les quais pour renseigner comme pour réprimer les comportements incivils et agressifs dans les stations multi-modales comme Austerlitz ou BFM. L’auto-discipline ne viendra jamais des usagers, passifs mais suiveurs, qui déjà ne respectent pas la simple interdiction de jeter son mégot à terre dans les rues. Par ailleurs, à Londres, des agents sont déployés sur les quais des de pas mal de stations autour et pendant les heures de pointes, ce qui est très appréciable.
Malheureusement, la mode depuis des années a été à la désertification des gares et des trains au profit de « brigades »… on voit aussi le résultat 🙁
C’est vrai @Taronyu, mais c’est un sujet très compliqué. Nul ne sait ce qu’il ferait en voyant une agression. Tout homme en bonne condition, avec le sens civique etc., peut malgré tout avoir le trouillometre à zéro si deux ou trois « exercés » s’en prennent à une personne. Cerveau reptilien, tout ça.
Nous sommes tous d’accord sur le forum et devant une caméra : on ne laissera pas faire, etc. Mais dans la vraie vie, il n’y a que des témoignages concernant des personnes qui n’ont pas réagi. Je ne parle même pas de violences physique, mais qui ici a pris en chasse un type qui a volé un téléphone portable ?
Je crois que ce sujet plus « direct » (on s’éloigne de beaucoup de la cigarette ! ) a été évoqué ci ou sur la ligne D. Il n’y a pas de réponse à ce que chacun peut faire. Une femme peut être capable d’une résilience incroyable pour son bébé, un militaire en civil (entrainé, certes) peut faire le héros dans le Thalys face à des armes, mais Mme et M. Toulemonde dans un RER, je met au défi quiconque de le juger.
Totalement d’accord avec @clem concernant la désertification des gares. Rien qu’un présence de deux-trois personnes « en tenue » (même un facteur ! ) est déjà, en soit, un frein à des écarts. Une fois déshumanisée, sans présence d’agents – remplacés par des bornes, sans un « symbole d’autorité », l’impunité s’installe.
Bonjour,
Je n’ai aucune action chez eux, et je ne sais pas si je respecte la charte sur ce point (dans ce cas je m’en excuse et je vous prie de supprimer mon message), mais pour celles et ceux qui s’intéressent à ce qu’évoque Gilles S (et que je partage complétement), je recommande les lectures suivantes :
– Neurocombat Tome 1 et 2
– Protégor
Dispo dans toutes les bonnes crèmeries…
Et pour moi on est clairement dans le sujet quand même…
Bonne lecture…
En même temps la dernière fois que j’ai vu quelqu’un réagir (en l’occurrence voler au secours d’une femme qui se faisait emmerder), il a terminé à l’hosto avec trois côtes cassées XD
Je suis non fumeur et je voudrais donner certaines orientations pour améliorer les rapports entre les fumeurs et les non fumeurs. Premièrement je tiens à préciser que pour moi la gène lié à l’odeur de la cigarette est négligeable comparé à la souffrance que me fait subir certaines fumées de cigarettes. En effet un quart d’heure après avoir respiré certaines des fumées de cigarette de quelqu’un à moins de 20 m de moi, je commence à avoir mal à la tête, à avoir la sensation d’avoir envie de vomir, et je dois me concentrer pour tenir en équilibre, j’ai beaucoup de mal à réfléchir. Cet état dure entre quelques heures dans le meilleur des cas et trois jours dans le pire des cas. La durée la plus classique est jusqu’au lendemain matin. J’ai mis longtemps à comprendre que c’est la fumée de cigarette qui me provoque cela car toutes les fumées ne me le font pas, et qu’il n’y a pas que la fumée de cigarette qui me le fait. Donc lorsque l’on fait référence au fait d’aller demander au fumeur d’arrêter de fumer, je me demande si le monde n’est pas tombé sur la tête.Vous viendrait-il à l’esprit de traverser le jardin et de sonner à la porte de quelqu’un pour lui dire que lorsque vous passez près de la clôture de son jardin son chien vous montre de manière explicite qu’il veut nous dévorer ? Lorsque la SNCF à retiré ses wagons fumeurs, j’ai été content, mais cela à été de très courte durée, en effet l’effet pervers à été que les fumeurs précédemment regroupés devant les accès des wagons fumeurs se sont retrouvé éparpillés sur tout le quais, en conséquence impossible de s’assurer que les fumeurs étaient à plus de 20 m de moi lorsqu’ils sont espacés de 3 m avec les conséquences que vous pouvez imaginer. Je pense que le fait de réinstaurer intelligemment les wagons fumeur est une solution. Vous comprenez que je suis capable de faire des détours important pour éviter les fumeurs, voir même de perdre du temps en attendant un autre moyen de transport. Je pense que si dans tous les lieux publics ou de travail, il existait des chemins non fumeurs (c’est à dire garanti sans fumées de cigarettes) pour accéder à tous les endroits couverts et fermés réglementé non fumeur, de telle sorte que les non fumeurs ait des droits équivalents à ceux des fumeurs (droit de ne pas respirer de fumées pour les non fumeurs , droits de fumer pour les fumeurs, droits IDENTIQUES pour tout le reste), que des zones spécifiquement fumeur existent, nous humains réussirions à nous entendre.
Donc c est interdit mais on peut et on peut pas dire que c est pas interdit car ça c est illégal. ….alors les fumeurs peuvent fumer et les autres subir surtout qd on doit attendre 1h un train ds un nuage de fumée qd on est non fumeur c est vraiment sympa…Ce débat ne devrait pas exister il y une loi et une interdiction. ….
Je ne crois pas que qui que ce soit ait dit ça.
Ça n’empêche pas que le problème existe et qu’il faut bien le traiter d’une façon ou d’une autre.
Même en les verbalisant, sa ne changera rien, c comme pour le stationnement les geans se font verbaliser mais il continue à stationner sans payer en voiture. Pareil pour les fraudeur remarque que c mieux de payer 50euros 5 fois dans l’année que de payer 70 euros 12 fois
il suffirait de rendre les amendes dissuasives.
Mais pour les fumeurs, comme on l’a répété encore et encore, il faut que le flagrant délit soit constitué, ce qui est extrêmement difficile tant que les agents ne peuvent pas intervenir en civil.
Le matin à 5h08 les fumeurs s’ en donnent à coeur joie sur le quai direction Paris.
Sur la partie couverte.
100% légal à Savigny.
En effet en Île-de-France il n’y a que les gares de Paris intra-muros et celle de La Défense qui font l’objet d’une interdiction totale de fumer (c’est à dire y compris dans les parties découvertes).
À Savigny ou ailleurs, il n’est interdit de fumer qu’à l’intérieur des bâtiments ou dans des espaces fermés sur les quais (comme les salles d’attente). Les marquises ne sont pas considérées comme un espace fermé.
Bien sûr ça n’empêche pas de respecter les autres…
Ma petite expérience:
Hier matin à BFM, en attendant un GOTA/NORA vers le bout du quai, entre les escaliers qui montent et le distributeur de cochonneries, une dame fume à 2m de moi.
« Excusez moi madame c’est interdit de fumer ici. » (En fait c’est surtout que ça me dérange mais à Juvisy j’ai pas trop de légitimité)
« Ah bon? » Et la dame regarde autour d’elle à la recherche d’un indice qui confirmerait mes dires. Mais rien! Jusqu’à présent je n’ai vu que le gros dessin au sol en tête de quai.
« C’est parce que c’est couvert »
« Ba oui mais ça coûte cher quand même je vais la finir » La dame s’est tout de même éloignée de moi en me souhaitant une bonne journée.
Récemment à la gare d’Avenue Foch, lorsque le carrelage du quai était en train d’être refait, c’est un des carreleur qui fumait…
Genre elle ne savait pas. C’est pas comme si c’était interdit de fumer dans les gares depuis 1991. Tss.
RRRRRRRRRRRRR Y’en a marre !!! Encore trop de fumeurs sur les quais aujourd’hui (et même aussi dans les trains), malgré l’interdiction… Où sont les sanctions ????
On en revient à : il faut un flagrant délit, ce qui est extrêmement difficile à avoir puisque dès qu’ils voient un uniforme au loin les fumeurs se débarrassent de l’objet du délit. On attend les décrets d’application de la nouvelle loi sur la sécurité dans les transport qui autorisera (enfin) les agents de la SNCF à intervenir en civil.
Ca ne changera pas grand chose, c’est comme la reconstruction du poste de Vitry censée ramener un trafic normal.
Bref, on n’a pas fini de voir les mêmes commentaires en boucle ici-bas.
Pour info, Pont de l’Alma j’ai beau chercher sur toute la longueur du quai (et surtout à l’entrée): aucune affiche, aucun logo aussi petit soit-il pour signaler l’interdiction de fumer… Donc très dissuasif!
Par contre y’a de supers 4X3m sur l’art des civilisations anciennes….
Ah, j’entends déja: tout le monde sait que c’est non fumeur dans les gares couvertes! Les franciliens sans doute, les nombreux touristes (étrangers ou pas) qui transitent par les gares du tronçon central surement pas!
Tout le monde connait le code la route, ça n’empêche pas la signalisation, bizarre, bizarre… A quand les détecteurs de fumée sur les quais qui lancent une alarme (lumineuse + sonore) sur la zone concernée? Ça serait marrant de voir la tronche des fumeurs se mettant tte la gare à dos 😀
Naann, on va rien faire, faut pas déranger hein…
Drôle de raisonnement @fth78. La signalisation routière signale des cas particuliers. Par exemple il n’est pas nécessaire de placer des panneaux 50 en agglomération puisque le code de la route l’impose.
L’interdiction de fumer dans un bâtiment public c’est la norme. C’est même la norme de la plupart des pays. Et je n’ai encore jamais vu de touriste s’en griller une sur un quai de gare !
à Clem:
du tout. les panneaux de signalisation routière délimitent des zones.
ainsi, vous avez un panneau de limitation à 50 à l’entrée de la plupart des agglomérations. et cette limitation est en principe applicable tant que vous n’avez pas croisé un panneau donnant une indication autre.
pour ce qui est des quais, la norme est qu’il est autorisé d’y fumer s’ils sont ouverts. sauf disposition particulière. et dans ce dernier cas, cela doit obligatoirement faire l’objet d’une signalisation.
C’est inexact Laurent, même si beaucoup d’agglomération ajoutent un panneau 50 agrémenté du pannonceau « rappel », le panneau d’entrée d’agglomération emporte l’indication « 50 ». Il emporte aussi l’indication d’interdiction d’utilisation des avertisseurs sonores, qui est un panneau qu’on ne voit que rarement ! Tout comme le panneau tunnel emporte l’obligation d’allumer les feux.
Autre exemple : pas de panneaux 90 sur les routes. Les limitations temporaires comme les zones à 70 sont marquée à leur fin d’un panneau de fin de limitation à 70 sans autre précision. Les automobilistes sont censés savoir qu’ils doivent ne pas dépasser 90. Idem sur les autoroutes avec le 130.
Quant aux quais de Pont de l’Alma, ils ne sont pas ouverts, donc n’ont pas besoin de signalisation spécifique. Ou plus exactement elle n’est pas indispensable (même si elle peut être souhaitable). Dans les gares parisiennes qui ont des quais ouverts, tu trouveras bien la signalisation correspondante avec mention de l’arrêté préfectoral.
@Clem, pas couverts les quai de pt de l’Alma…? gloups :-/
du coup c’est quoi couvert pour vous?
Pour en revenir à la signalisation routière, comme dans bcp d’autres domaines, le rappel de la restriction en vigueur n’est jamais indispensable mais jamais inutile non plus a priori: exemple, sur le périph tout le monde sait que cette voie est limitée à… 70km/h (bravo Clem!). Je vous mets au défit de réussir à compter tous les panneaux de limitation en place! Ou p’t’être qu’il ne faudrait pas les laisser…
Si la règlementation était respectée il ne serait pas nécessaire de la rappeler, encore moins de verbaliser…. (pourquoi installer des systèmes de contrôle des billets donc?), c’est écrit dans le règlement de la SNCF qu’il faut valider son billet(donc l’avoir :-D)
@fth78 : j’ai bien écrit qu’ils ne sont pas ouverts, et non couverts.
Pour le reste : les rappels ne sont jamais inutiles, mais ils ne sont pas obligatoires 🙂 quant au périphérique, les panneaux 70 sont obligatoires après chaque intersection, car il s’agit d’un boulevard qui bénéficie d’une dérogation à la limitation à 50. Vous noterez que contrairement à, par exemple, une autoroute, les panneaux d’entrée d’agglomération sont situés avant les entrées et non après les sorties, et que le régime de la priorité à droite s’applique à toutes les entrées. D’ailleurs ces entrées sont précédées comme il se doit de panneaux de priorité à droite.
Le système de contrôle des billets sert avant tout à le valider justement 🙂
Dans toutes les gares situées dans Paris, il est interdit de fumer.
Un petit rappel: http://malignec.transilien.com/2015/10/05/zone-fumeur/
bonsoir,
Triste et sordide fait divers que celui survenu ce samedi matin à Juvisy… Comment faire pour que ça ne se reproduise pas ?
Hé bien pas grand chose sauf peu être mettre un policier derrière chaque personne…
Le soucis c’est le manque de respect existant entre les personnes.
C’est lié à l’éducation mais aussi un probleme de génération. Les gens ne se parlent plus et les seuls relations qu’ils ont c’est avec leur smartphone.
Enfin bon triste affaire 🙁
Bonjour,
Février 2017 : après une impression d’amélioration, je fais pour ma part un constat de dégradation du sujet « fumeur ».
Je prends pour exemple mon trajet d’hier :
– à BFM, un fumeur, malgré le monde autour de lui, qui attendait son BALI,
– Dans mon train : 1 puis 2 autres fumeurs !
Alors je signale, encore et encore, mais rien ne change.
Je suis bien conscient qu’il y a des sujets bien plus graves actuellement, mais je considère ces incivilités comme de la petite violence ordinaire, prélude à peut être bien pire par la suite (je me base en celà sur ce qui se passe sur d’autres lignes).
Faut-il que nous, clients, prenions en main le sujet nous même pour que celà cesse ?
Je suis également tombé sur des fumeurs en faisant BFM/Austerlitz dimanche matin à 5h30, à cette heure là ça ne m’était encore jamais arrivé 🙁
Le problème c’est qu’il n’est plus possible à court terme d’avoir des accompagnateurs dans tous les trains (malheureusement), et que c’est toujours un délit particulièrement difficile à établir, le flagrant délit étant nécessaire pour établir l’infraction (et il n’y a rien de plus facile que de se débarrasser de l’objet du délit en apercevant les contrôleurs ou la SUGE).
Depuis quelques mois ils peuvent intervenir en civil, mais autant je l’ai souvent vu côté RATP, autant je n’en ai encore jamais croisé côté SNCF…
@Clem j’ai deja eu la SUGE en civil sur un de mes trains . Cela a permis de choper un petit malin qui s’amusait à déverrouiller une voiture condamnée suite à des dégradations.
Ca marche pas bien le 3615 DELATION ?
Je suis tombé sur ce lien très intéressant :
http://www.securite-prevention-sncf.com/qui-sommes-nous/nos-initiatives/31-17/
Il y est indiqué « qu’en 2 minutes, les opérateurs du service retrouve le train incriminé ». J’en reviens toujours à ma suggestion : permettre aux voyageurs de connaitre directement le numéro du train dans lequel il se trouve. Du gain de temps en cas d’urgence, et du gain de temps de traitement de données pour cibler les éventuelles opérations sûreté déclenchées ponctuellement.
Techniquement, il suffit d’un coup de fil au régulateur pour savoir de quel train il s’agit, si on a une heure et un lieu. Même pas deux minutes.
Même si je suis d’accord au sujet des numéros de marche. J’utilise moi-même un petit programme de mon cru qui exploite les données ouvertes pour les retrouver quand je suis en voyageur (je ne le diffuse pas, il n’est pas prêt à être utilisé par d’autres pour le moment), mais ce n’est que du théorique et ça se complique en cas de perturbation. J’expérimente avec la nouvelle API Transilien, on verra si ça donne des résultats.