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Je vous laisse entre les mains de Myriam qui me remplace pendant mon congé maternité, jusqu'au 6 septembre 2024 inclus. Je vous souhaite un bel été ! Louise

RETOUR SUR LA JOURNEE DU 7 AVRIL 2014

 InfoTraficRERC

Hier matin, une accumulation d’incidents est venue se greffer au mouvement social en cours. La journée fut donc difficile et éprouvante pour bon nombre d’entre vous et je souhaite vous en expliquer les causes.

En voici les plus impactants:

•Un accident de personnes survenu à Epinay sur Seine à 10h15 a entraîné une interruption des circulations entre la gare des Grésillons et la gare d’Ermont Eaubonne. Des équipes mobiles sont rapidement arrivées sur les lieux afin de prendre en charge et orienter les clients et d’organiser la desserte par bus, qui a été mise en place à partir de 12h00 entre ces deux mêmes gares et jusqu’à 13h, heure de reprise des circulations.

•Aux alentours de 14h30, un problème électrique est détecté sur la zone située entre la gare de Bibliothèque François Mitterrand et la gare des Ardoines. Afin de permettre une intervention pour vérifier les caténaires, nous avons été obligés de supprimer la desserte des gares de Vitry et d’Ivry dans le sens Paris > Juvisy de 16h à 18h30. De plus, cette maintenance nous a contraints de fermer un des quais de la gare de Bibliothèque, ce qui a gêner les flux clients dans cette gare.

•Dans le même temps, vers 15h20, une alerte au plan d’eau(*) survenue entre les gares de Chilly Mazarin et Longjumeau a entrainé un dérangement des installations électriques et des ralentissements sur la zone, et par voie de conséquence, des retards de circulation.

Nous vous présentons nos excuses pour les perturbations occasionnées.

(*)Qu’est-ce qu’une « alerte au plan d’eau » ?

Sur les communes concernées, certaines canalisations ont cédé. D’ordinaire, elles se déversent dans un bassin de rétention prévu à cet effet.

Cependant dans le cas présent, le bassin risque le débordement et donc de provoquer des infiltrations au niveau de la voie de chemin de fer à proximité.

Il y a donc un risque pour la circulation des trains car les rails sont susceptibles d’être inondés. D’où un ralentissement de vitesse imposé de façon à ce que le train n’encoure aucun risque et que la sécurité des voyageurs soit assurée.

A ce sujet, je vous informe que ce problème va perdurer aujourd’hui, entrainant des retards de l’ordre de 5 à 10 minutes.

10 commentaires pour “RETOUR SUR LA JOURNEE DU 7 AVRIL 2014”

  1. SamPasser au statut dit :

    Bonjour,
    J’aurais 2 questions à propos d’hier

    1/
    Hier matin le CITYque j’ai pris à 8h16 à Gravigny a été bloqué 5 bonnes minutes entre Savigny et Juvisy pour “régulation du traffic” d’après le conducteur …
    Comment, un jour où ne circule que 2 trains sur 3, peut il y avoir encombrement et nécéssité de régulation ?

    2/
    Sur mon téléphone, SNCF Direct indiquait un PAULà 8h28 à Savigny sur Orge.
    En arrivant avec le CITY à 8h25, aucun PAUL n’était affiché sur l’écran à la gare.
    A quel niveau est le bug ? Y a t’il eu un PAULà à 8h28 à Savigny ou est ce l’application SNCF Direct qui n’a pas été mis à jour ?
    Faut-il se fier plus à l’affichage en gare ou à l’application ?
    Ce matin, je n’ai pas tenté …

    Pour ce qui est d’hier soir, merci du post qui m’éclaire sur le souci pour rentrer 🙂

    Merci d’avance

    • LydiePasser au statut dit :

      Bonjour @Sam,
      1/ Les trains en circulation (compte tenu du mouvement social) ont connu des perturbations liées aux motifs communiqués ci-dessus (entre autres).
      2/ Je vous conseille d’utilser l’application Transilien, rubrique prochains trains; abdctrains ou les fiches que je vous communique sur le Blog, en situation de mouvement social en tous cas.

      De rien pour le post, le but est d’aider à la compréhension lors des incidents (mais à postériori pour le Blog).
      Je vous souhaite tout de même bon courage et une bonne journée.

  2. Hebus dit :

    Merci pour ces informations sur les soucis rencontrés hier en plus de la grève.
    C’est vraiment une semaine « pas de bol » pour les usagers (je parle des causes externes, pas de la grève)

  3. Lardy91Passer au statut dit :

    On a l’impression que « le « pas de bol « pour le voyageur se répète de semaine en semaine.

    Concernant la grêve qui a l’air de se poursuivre (je repose ma question) . . .

    Quid des dispositions ci-dessous ?
    Y a t-il eu toutes ces étapes avant d’arriver . . . à cette grêve?

    TITRE II – DIALOGUE SOCIAL ET PRÉVENTION DES CONFLITS DANS LES ENTREPRISES DE TRANSPORT
    Article 2 – Accord de prévention des conflits
    Objet : Cet article impose aux entreprises de transport public de se doter d’un accord-cadre de prévention des conflits avant le 1er janvier 2008.

    I – Le dispositif proposé

    Le paragraphe I prévoit que, dans les entreprises de transport visées à l’article premier, l’employeur et les syndicats représentatifs doivent négocier, avant le 1er janvier 2008, un accord-cadre organisant une procédure de prévention des conflits et tendant à développer le dialogue social.

    Cette disposition vise à généraliser à toutes les entreprises de transport public les bonnes pratiques en vigueur à la RATP et à la SNCF.

    L’exemple des accords en vigueur à la RATP et à la SNCF

    · A la RATP, un dispositif « d’alarme sociale » est défini à l’article 15 de l’accord du 23 octobre 2001, relatif au droit syndical et à l’amélioration du dialogue social, qui fait suite à un précédent accord signé le 30 mai 1996. Il permet à un groupe de syndicats d’obtenir de la direction concernée la tenue d’une réunion, dans un délai de cinq jours, pour examiner toute question susceptible de devenir conflictuelle. Une direction qui repère une situation pré-conflictuelle peut également réunir les syndicats représentatifs dans le même délai. La réunion aboutit à un constat d’accord ou de désaccord, dont tous les syndicats sont informés.

    Cette « alarme sociale », qui a été utilisée 580 fois en 2006, a permis de réduire le nombre de conflits sociaux à la RATP. L’entreprise a enregistré, l’an passé, le dépôt de seulement 173 préavis de grève, soit le plus bas niveau observé depuis 1990. Et le nombre de jours de grève par an et par agent s’établit à 0,4, à comparer avec la moyenne du secteur, soit 0,8.

    · La SNCF a signé, le 28 octobre 2004, un protocole d’accord relatif à l’amélioration du dialogue social et à la prévention des conflits dans l’entreprise, qui a remplacé un précédent accord, approuvé par des syndicats minoritaires en septembre 2003. Son chapitre 4 institue une procédure de « concertation immédiate », qui permet aux syndicats de saisir la direction concernée d’un différend, c’est-à-dire d’un problème clairement identifié, unique et susceptible de provoquer un conflit. La direction peut également prendre l’initiative de déclencher cette procédure pour aborder les sujets qu’elle considère potentiellement conflictuels.

    Le déclenchement de la procédure impose de tenir une première réunion de concertation dans un délai de trois jours ouvrables après la réception de la demande. Elle peut être suivie d’autres réunions, pendant une période de dix jours ouvrables, afin de trouver une solution au problème soulevé. Au terme de cette période, un relevé de conclusions concerté, mettant en exergue les points d’accord et de désaccord, est rédigé et diffusé à l’ensemble du personnel.

    La procédure de « concertation immédiate » a permis d’obtenir une baisse de la conflictualité à la SNCF, même si une marge de progression existe encore. En 2006, la SNCF a recensé le dépôt d’environ 700 préavis, contre 1 200 dix ans plus tôt et a dénombré 0,8 jour de grève par agent.

    La « concertation immédiate » permet, dans 90 % des cas, de résoudre le problème posé et d’éviter le dépôt d’un préavis de grève. En 2006, la procédure a été utilisée 927 fois et n’a été suivie que dans 114 cas du dépôt d’un préavis. Cependant, elle n’est pas obligatoire avant le dépôt d’un préavis et 84 % des préavis déposés l’an passé n’ont pas été précédés d’une concertation.

    Le projet de loi prévoit que le dépôt d’un préavis de grève ne pourra intervenir, désormais, qu’après une phase de négociation préalable entre l’employeur et les organisations syndicales. Cette obligation de négocier doit permettre de traiter les conflits en amont et éviter ainsi le déclenchement de la grève.. … etc

  4. lechab dit :

    Sans oublier le LARA resté en panne à Juvisy hier matin vers 8h20 (qui est peut-être la réponse à la question 1 de Sam ci-dessus).

    A noter la médiocrité de l’information. Le train, déjà copieusement rempli, était à l’arrêt depuis un moment et le conducteur nous a dit qu’on resterait à quai quelques instants (l’expression usuelle qui ne donne aucune information utilisable) en raison « de problèmes » (lesquels ?). Finalement, c’est seulement quand le train du quai d’à côté, pas trop rempli, a été reparti, qu’on nous a dit qu’on ne repartirait pas pour cause de problèmes mécaniques. Trop tard, sauf pour aller saturer le quai et essayer d’entasser tout le monde dans le VITY qui suivait.

    • krakine22 dit :

      EN effet je confirme, le fait d’attendre le départ du train d’en face pour annoncer que le notre était rendu terminus, était juste hyper rageant !

  5. Trencom dit :

    Bonjour,
    Juste un témoignage du quotidien d’un usager des transports en commun en Ile-de-France (je n’ai pas de voiture et paie environ 1300 € par an pour ma carte de transport). J’étais dans le train bloqué à la gare des Grésillons lundi 7 avril. Nous sommes auparavant restés bloqués dans le tunnel pendant 10 mn sans information avant que le chauffeur ne nous annonce que le train s’arrêtait là. Pas de chance, je travaille à Gennevilliers, la gare juste après, à environ 5 mn. Mais en transport en commun, il faut presque une heure car bus de ville + métro + tram. Je suis donc arrivé en retard mais moins que si j’avais attendu les bus de remplacement. Ce matin, arrivé à Pereire à 9h25, pas de train avant… 9h50 ! En fait, le train est arrivé à 10h05 sans aucune annonce pour nous informer. Résultat, encore en retard au boulot ! Un mouvement social pour quoi, déjà ? Cela n’a même pas fait une brève aux informations…

    • juvisy_addict dit :

      La SNCF a peur de la contagion. Ils ont trop parlé du J, et le C a eu aussi l’idée de faire la même chose.
      La vraie quesion est aujourd’hui, veut-on devenir fou et rester coûte que côute sur cette région surpeuplée et saturée. Il est vrai que quand on peut faire un peu de télétravail, ca détend…mais un mécanicien dans un garage, ou une chef de rayon en magasin, ne peut pas le faire. Bon courage à vous, sincèrement.

    • rcc dit :

      Les conducteurs font pas de télétravail non plus, même les agents ratp qui bossent pour la ligne 1 ou 14.
      Rapprocher le travail des gens ou l’inverse serait pas une mauvaise idée

    • Hebus dit :

      A quand des pilotes de drones pour conduire les trains ? (avec des missiles sol-sol pour éliminer les fumeurs sur le quai à BFM par des frappes chirurgicales ?)

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