Pour faire suite au billet sur les dégradations, je vous invite aujourd’hui à découvrir ce post sur une équipe dont le rôle est décisif dans la lutte contre les tags.
En effet, la Sûreté Ferroviaire dispose d’une équipe spécialisée dans la lutte contre ce phénomène qui détériore vos conditions de transport et péjore la qualité de service que nos équipes s’efforcent de vous offrir chaque jour. Les agents de la Sûreté Ferroviaire ont pour mission principale d’assurer la sécurité en gares, à bord des trains et dans les enceintes SNCF. Ils luttent ainsi contre les incivilités de tout ordre, procèdent à des interpellations et interviennent aussi, sur des endroits ciblés, grâce à vos appels au 3117.
Au sein de la Sûreté Ferroviaire, une équipe fait office de spécialistes dans un domaine que vous constatez sûrement tous les jours : les tags.
Les membres de cette unité un peu particulière recensent l’intégralité des tags présents dans les trains et dans nos enceintes. Disposant d’une base photographique, malheureusement riche de milliers de dégradations, leur travail consiste avant tout à recouper les informations afin de pouvoir définir l’ensemble des dégradations produites par un même individu. Ainsi, ils sont de véritables spécialistes, capables de reconnaître la signature d’un tagueur. Souvent, les tagueurs veulent exposer leur art sur des éléments visibles du plus grand nombre. Nos trains sont alors une cible privilégiée dans la mesure où ils traversent plusieurs départements et transportent 500 000 voyageurs par jour.
Une fois les investigations clôturées, un dépôt de plainte, étoffé par un dossier complet, est systématiquement déposé auprès des services de Police et de Justice.
Bien qu’il soit difficile de pouvoir interpeller en flagrant délit les auteurs de ces dégradations, les agents de cette équipe ont pu faire condamner l’auteur de centaines de dégradations estimées à plus de 300 000€.
Vous vous interrogez sûrement sur les recours que nous pouvons avoir et sur les actions mises en œuvre pour lutter contre ces agissements. Pour nous aider à préserver la propreté de nos trains vous pouvez également signaler ces dégradations à nos équipes présentes en gare et à bord des trains. Ces témoignages nous permettent de procéder rapidement au nettoyage, voir à la réparation, des éléments détériorés.
Bonjour,
Quelle a été la peine encourue pour la personne citée en exemple ? Doit il rembourser le montant total de ses dégarations, y a t’il eu un travail d’interêt général (genre : effacer des tags) ?
Bonjour,
La personne citée était mise en cause dans 6 affaires de dégradations (400 actes recensés en 3 ans). Pour l’heure, elle est mise en examen depuis décembre 2011 et il nous faut donc attendre le jugement qui peut être prononcé dans un délai de deux ans pour connaître sa peine. Après perquisition, le montant de l’amende a été défini ; mineur au moment des faits, ce sont donc les parents qui sont pénalement responsables et qui devront s’acquitter de l’amende.
Concernant les travaux d’intérêt général, SNCF pratique cette démarche dans des cas isolés. Là, nous avions affaire à quelqu’un pour qui un travail d’intérêt général n’aurait pas été une sanction assez sévère au vu la gravité et les conséquences de ses agissements.
Bonjour,
Ce genre d’information est très intéressant afin de prendre conscience des moyens mis en œuvres par la SNCF.
Cependant, force est de constater que cela n’est pas suffisant au vu de ce que nous trouvons tous les jours dans les trains.
Vous dites de signaler au personnel quand nous apercevons des dégradation, ok. Mais à la longue devoir signaler tous les jours des dégradations va être « lourd » pour nous qui payons déjà un abonnement.
Y’a t’il des « rondes » mises en place dans les rames à plusieurs heures de la journée afin de surveiller l’état du matériel ?
Je sais que c’est le cas sur le mobilier en gare, donc pourquoi pas dans les rames ?
En tous cas merci pour ce blog et vos réponses que vous nous apportez à tous nos commentaires.
Fabien
Bonjour Fabien,
Je vous invite à signaler à nos agents et à appeler le 3117 au cas où les dégradations seraient en cours ou que vous avez pu les constater en direct, ce qui nous permettrait d’obtenir des éléments supplémentaires pour procéder aux investigations et à une possible interpellation.
Nos équipes de la Sûreté Ferroviaire font effectivement des rondes à bord de nos trains mais ce ne sont pas des rondes dédiées à la surveillance de l’état du matériel. La brigade anti-tags dont je vous parle dans ce billet, elle, fait des rondes et prend en photos toutes les dégradations afin de compléter leur base photographique. Les rondes mises en place en gare ont bien le but de surveiller l’état du matériel mais aussi la disponibilité des appareils. Pour l’état du matériel, ce sont nos équipes du matériel justement qui constatent les dégradations et les « réparent ».
Bonjour !
Concernant la sécurité notamment dans la gare de Juvisy, voici deux idées très simples et peu onéreuses pour éviter tout accident de collision entre voyageurs :
Installer également un distributeur de journaux gratuits dans l’autre sens ce qui évitera de se faire couper la route brutalement par des voyageurs stressés et dangereux.
Indication par flèches au sol et au mur, du sens de la circulation (comme sur les routes pour les véhicules. Jérémy, je vous invite à venir aux heures de pointes le matin – notamment le lundi, avec les valises de tous les lycéens du coin : vous allez tout comprendre et constater que vous avez un devoir de responsabilité non seulement pour palier à la dangerosité humaine mais également à son moral avec répercussion sur sa santé face à tout ce stress !!
Pour les journeaux, Sabine a raison. Pour la sortie de la Gare, c’était bien quand les portillons étaient ouverts, car apres le voyage souvent debout sur la Ligne C, la corvée de sortir de la rame et d’éviter les gens qui veulent entrer avant de laisser sortir les autres, la cohue dans les escaliers et les couloirs, la dernière epreuve, le bouchon aux portillons avant la ruée dans le couloir côyé Draveil, et se taper les cachalots montant les escaliers au ralenti et zigzaguant de gauche à droite ! pffffff 🙂
Bonjour,
J’ai contacté la personne en charge des gares afin qu’elle me donne des informations quant à l’implantation d’un nouveau distributeur de presse gratuite en gare de Juvisy.
Concernant la signalétique au sol et/ou mur, je doute qu’elle ait un impact sur le comportement des personnes. Vous pensez réellement qu’on puisse modifier ces habitudes par une signalétique ? Nous pouvons y réfléchir ensemble.
Votre proposition d’implanter un nouveau distributeur de journaux gratuits semble être une bonne idée et facile à mettre en oeuvre.
Pourtant, après échanges avec la personne responsable des gares, il m’informe que la mise en place des distributeurs a été un véritable « casse-tête » en gare de Juvisy compte tenu de l’importance des flux. Ils n’ont pas été installés à proximité des accès aux quais pour minimiser les encombrements aux heures de pointe. C’est pour cela que seul le souterrain central en est doté.
Il nous semble à l’heure actuelle qu’il n’est pas judicieux d’installer un nouveau distributeur pour justement ne pas gêner les flux.
Dans le cadre du projet du futur pôle d’échanges de la gare de Juvisy, le placement et la répartition des distributeurs seront repensés mais son principal objectif est de mieux gérer l’augmentation des flux dans la gare et de faire de Juvisy un espace multimodal. En effet, près de 70 000 voyageurs par jour passent dans cette zone de pôle d’échanges. Ce projet de grande ampleur implique plusieurs acteurs que sont le STIF, SNCF, Réseau Ferré de France, le Conseil général de l’Essonne, la Communauté d’agglomérations « Les Portes de l’Essonne » (CALPE) et la Ville de Juvisy.
Les dégradations de matériel sont gênantes c’est clair
je ne sais pas où mettre ma réclamation sur votre site
Je suis gênée tous les jours par des « fumeurs » en gare
de Bibliothèque François Mitterand alors que la législation devrait nous préserver de ce style de nuisance .. La SNCF paye des personnes d’une société
extérieure pour réguler les usagers .. Train court … Changement de voie etc … entre 4 et 5 personnes qui ne
font pas éteindre les cigarettes à ces pollueurs ..
Les cigarettes sur le sol et jetées sur les voies sont les témoins de mes dires ..
Je suis souvent obligée de changer d’endroit sur le quai pour me préserver de ces gênes respiratoires alors que
j’ai des problèmes de mobilité (je suis en possession d’une carte d’invalité) pour me retrouver encore confrontée souvent à un autre fumeur ..
Que faire ??? la personne ne veut souvent pas éteindre sa
cigarette car je cite « Vous n’êtes pas habilitée à me faire cette remarque … »
Si un jour je me trouve à faire un malaise respiratoire ou autre, j’en tiendrais donc rigueur à la SNCF ..
Avec la chaleur qui est arrivée c’est presque le cas ..
Je me retournerais donc à la SNCF … Quitte hélas
à déposer une plainte ..
Ce n’est pas normal que la législation française ne soit
pas appliquée 100 % dans vos locaux …
Merci de bien vouloir me répondre ou de me dire quelle marche à suivre ???
Bonjour Nadine,
Je comprends tout à fait votre gêne d’autant plus compte tenu des éléments que vous apportez. Vous faites référence au décret publié au Journal officiel du jeudi 16 novembre 2006 qui fixe les conditions d’application de l’interdiction de fumer dans les lieux publics. Depuis le 1er février 2007, il est interdit de fumer : « dans tous les lieux fermés et couverts qui accueillent du public ou qui constituent des lieux de travail » ; « dans les moyens de transports collectifs ».
Or il est vrai que son application est difficile, surtout sur les quais. A bord des trains, bien que nos équipes de la SUGE verbalisent parfois des contrevenants, la loi est plutôt bien respectée. En gare, c’est un autre sujet et malgré nos annonces sonores, certains fumeurs ne se privent pas de leur dernière cigarette avant de prendre le train.
Les régulateurs de flux ne sont effectivement pas habilités à verbaliser les fumeurs. Seules les équipes de la SUGE ou les forces de police ou de gendarmerie le sont. Ce sont donc vers eux qu’il faudrait que vous puissiez vous tourner afin qu’ils interviennent. Néanmoins, je vous assure que lors de leurs patrouilles, il ne manque pas de faire un rappel à la loi quand le cas le nécessite. Je vais aviser mes collègues de la SUGE de ce problème persistant en gare de BFM.
Ce problème de fumeurs n’est pas l’apanage de BFM, j’en ai même vu à Saint-Michel ! Et tous les matins à Epinay sur Orge par exemple (je prends le train de 7h01…). Il faudrait des agents qui fassent des rondes en permanence, qui fassent enlever les pieds des sièges etc…(tout ce qu’on appelle l’incivilité) on peut rêver !
J’en vois aussi régulièrement à Invalides.
Autre attitude fort sympathique : les gens qui vont au bout des quais dans des coins reculés pour uriner. C’était notamment régulièrement le cas en gare de Saint Ouen (avec des odeurs persistantes de pissotière pendant plusieurs jours) et plus rarement en gare d’Invalides.
J’ai déjà vu cela à la gare de SQY … Quelle education ..
Pour les fumeurs, c’est comme cela dans toutes les gares, peut-être plus dans les grandes (à Versailles-Chantiers aussi y en a beaucoup). Pour ceux qui urinent, jamais vu mais dans les escaliers interminables à Saint-Quentin (côté RN 10) c’est atroce, au premier palier sa sent l’urine mélangé avec un produit nettoyant et plus on descend, plus l’urine prend le dessus…
Bonjour à tous,
Grâce à vos retours , je constate avec regret que l’application de la loi ne se fait visiblement pas partout. Malheureusement, nos équipes de la SUGE et les forces de l’ordre ne peuvent pas être derrière chaque personne et vigiler au respect de l’ensemble des règles qui garantissent le respect de la loi. Néanmoins, des fumeurs sont souvent verbalisés.
Vos retours soulèvent un autre sujet : celui des incivilités, notamment les personnes qui urinent. Nous sommes tous d’accord pour condamner ce type d’agissements.
Avez-vous quelques idées pour lutter contre ce phénomène, finalement pas si marginal à vous lire, et s’éviter les odeurs nauséabondes à certains endroits?
Tout « bêtement » – même si en pratique cela ne manque pas de poser de fortes contraintes d’entretien – il faudrait qu’il y ait des toilettes sur les quais ou bien à proximité comme c’est le cas à la gare d’Antony par exemple : les toilettes sont accessibles avec le titre de transport et elles sont situées dans la gare, juste au dessus des quais.
Je vois souvent les agents de la SUGE à Versailles-Chantiers au niveau de l’accueil, sans doute en train d’attendre un prochain train pour patrouiller. Au lieu de rester « planter là », il pourraient aller sur les quais et verbaliser les fumeurs.
Je souhaite également vous signaler ce problème d’urine en gare de Porchefontaine sur le quai direction Paris entre les 2 « abris ».
Ces abris servants à loger les SDF, j’imagine ces urines proviennent donc des « résidents » tout proche.
Pouvez-vous demander à ce que cela soit nettoyé au moins de temps en temps car c’est vraiment une infection à un point que beaucoup de gens ce bouchent le nez en passant là ?
Merci
Bonsoir, le ELAO de 17h50 à Versailles-Chantiers était couvert de deux fresques recouvrant quasiment l’intégralité des deux premiers wagons (direction Paris, côté droit).
Il faudrait également lui refaire la sonorisation, car même étant assit sous un haut-parleur on entend trèèèèèèèèèès difficilement le message du conducteur.
Bonjour , nouvelle rame l’une des plus récentes toute taguer déjà aperçus en gare de champs de mars Tour Eiffel. J’espère que les tags seront effacer efficacement et rapidement . Enfin , quel horreur , les vitres du RER C sont toujours taguer ou rayer . Il faudrait peut être les changer un jour ? Je vais le faire part au Jeudi de la ligne C si j’aurais le temps de m’arrêter . En attendant , pouvez vous m’apportez une réponse SVP . Merci